Le catholicisme au sens large 3/4

 
 
5. La célébration de la messe

Une fois encore, la liturgie catholique s'est dotée d'une pléthore de rites immuables dans lesquels Dieu est absent, tout simplement parce que ces rites représentent une somme incroyable d'efforts que l'homme se croit obligé de faire pour s'approcher de lui avec sa propre justice et parce que Dieu n'a aucune place dans cette autosatisfaction humaine. La célébration de la messe répond ainsi à la codification très précise du missel romain décliné au cours des siècles sous plusieurs formes pour aboutir au plus récent en 1970. Nous ne rentrerons pas du tout dans les détails et les symboles qui se répètent inexorablement messe après messe et où des fragments de la Parole de Dieu voués à un cycle fixe de trois ans, enferme le Saint Esprit dans une boîte d'allumettes ; c'est plus important ce que le missel dit que ce que Dieu voudrait dire ! La lecture de quelques versets occupe peu de place en comparaison des prières toutes aussi figées que récitées mécaniquement par les prêtres. Le tout est ponctué de signes de croix, de génuflexions, de "levez-vous" ou au contraire "asseyez-vous" selon la procédure rigoureuse du missel, sans aucune place à la spontanéité du cœur. Vous pensez réellement que c'est ça la communion avec Dieu qui nous fait ressentir sa présence dans notre esprit ? Tout y est froid et spirituellement mort ! Que diriez-vous si l'un de vos enfants s'appro­chait de vous en appliquant une procédure similaire en fonction d'un calendrier ? C'est horrible et profondément ennuyeux ! Comment la religion a-t-elle pu en arriver à un tel point de déconnexion de l'ensei­gnement de la Bible ? Croyez-moi : Dieu ne vient jamais à la messe !

Le point d'orgue passe bien sûr par l'eucharistie qui est censé représenter le pain et le vin du dernier repas pascal du Christ. Mais avec l'eucharistie catholique on est très loin du repas du Seigneur et toujours avec des symbo­les qui figurent ce qui est déjà symbolique comme l'hostie à la place du pain puis, fini le vin, sauf pour le prêtre. C'est quand même bafouer ce que Jésus a enseigné car ce jour-là, beaucoup semble oublier que Jésus participait à une Pâque juive et que le pain et la coupe de vin qu'il a pris parmi les trois pains et les quatre coupes, était un pain précis, chargé de signification et une coupe très particu­lière, celle des bénédictions (voir la page sur la Sainte Cène). Mais le pire est quand même qu'à chaque messe le prêtre reproduit inutilement la passion et la crucifixion de Jésus pour le salut des fidèles comme si le sacrifice de Jésus se devait d'être actualisé, qui plus est, sur un autel, tels les sacrifices dans l'Ancien Testament et qui représen­taient une offrande de louanges à Dieu. Jésus est le sacri­fice suprême accompli une fois pour toute ! La coupe représente le sang du Christ, le symbole de la vie, qui nous transmet gratuitement l'abondance de sa vie dans tous les domaines de la nôtre ; nous n'avons juste qu'à le croire et l'accepter. Lors de ce repas pascal Jésus dit à chaque fois de faire "ceci" en sa mémoire, c'est à dire de partager ces deux aliments en souvenir de ce qu'ils symbolisent : le corps de Jésus brisé pour le pardon permanent de notre nature de péché car nous étions sous la condamnation à mort due à la désobéissance d'Adam et le sang représente sa vie donnée en échange de la nôtre afin de nous purifier et d'être accepté par Dieu revenant ainsi dans la même position qu'Adam avant sa chute, dans une nouvelle vie en obéissance totale à sa Parole. Souvenez-vous que la déso­béissance d'Adam était assortie de sa condamnation : "tu mourras". Le sang annule cette condamnation et désor­mais ceux qui offrent leur vie à Jésus et suivent son enseignement peuvent s'approcher de Dieu avec une assurance totale. C'est la manifestation de ma foi et nul besoin d'intermédiaires. Bref, je n'ai rien d'autre à faire que le croire puisque Dieu l'a accompli pour moi en Christ

Cette lumière (Jésus, la Parole de Dieu) était la véritable lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde. Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle et le monde ne la point connue. Elle est venue chez les siens mais les siens ne l'ont pas reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu …. (Jean 1/9-12)

Notez que tout le monde n'est pas enfant de Dieu juste parce qu'il croit, il faut l'avoir reçue. Où ça ? Dans son cœur c'est-à-dire avoir le même Esprit que Jésus. Mais si vous avez l'esprit du monde, c'est-à-dire que vous vous comportez comme auparavant, vous ne lui appartenez pas et n'êtes donc pas devenus enfants de Dieu :

Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.. (Romains 8/9)

C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même … car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades et qu'un grand nombre sont morts. (sous-entendu prématurément) (1 Corinthiens 11/27-30))

Je vous encourage à abandonner vos traditions religieuses qui ne mènent qu'à la perdition éternelle et vous empêchent de recevoir la vie et les bénédictions de Dieu dans votre quotidien. Lisez enfin la Bible, demandez à Dieu de vous éclairer et changez de vie. La célébration de la messe et tout ce qui entoure son déroulement est en réalité une singerie du culte juif sous l'Ancienne Alliance et qui inclut désormais Jésus mais qui continue à offrir des sacrifices pour nous rendre acceptables devant Dieu. Le culte catholique perpétue ainsi la loi et sa justification par les œuvres au travers de ses rites religieux, (voir le point 8). Juste un mot à propos de la bénédiction selon le catholicisme et matérialisée par le signe de croix fait par le prêtre. Faire le signe de croix chez les premiers chrétiens était un moyen de se reconnaître face à la persécution au même titre que certains dessinaient un poisson qui symbolisait le Christ, les mots en grec ayant des orthographes proches. Cela n'a aucun sens de nos jours et ne correspond à rien de spirituel, Jésus n'ayant jamais dit de faire une telle chose. Alors maintenant quand on voit un ecclésiastique tracer avec la main ou un goupillon un signe de croix pour bénir les gens, c'est d'une stupidité sans nom. Bénir signifie étymologiquement en latin "dire du bien, parler en bien d'une personne afin de l'élever, de l'encourager". Mais dans l'hébreu, ce mot qui apparait pour la première fois par la bénédiction de Dieu envers Abraham (Genèse 12/2) se rattache davantage à l'idée de plier le genou en signe de prosternation et de révérence. L'homme ainsi agenouillé devant Dieu attire à lui ses bienfaits par sa soumission. C'est donc une attitude de cœur qui fait qu'on est béni, pas le signe de croix d'un prê­tre. Si vous n'êtes pas soumis à la Parole de Dieu et faites à votre façon religieuse, vous ne rencontrerez jamais les bienfaits que Dieu a prépa­rés pour vous car vous n'êtes pas sur le chemin où il les a placés !

 
6. L'idolâtrie

S'il y a bien une chose sacrée qu'un chrétien se doit de respecter à la lettre ce sont, sans conteste, les dix commandements que le doigt de Dieu lui-même, grava au mont Sinaï sur des tables de pierre en présence de Moïse. Ces dix paroles sont le cœur même de Dieu et résument à elles seules la totalité de la loi et la volonté éternelle de Dieu pour les hommes. Par d'autres mots, si vous les appliquez dans votre vie au quotidien, vous êtes dans la volonté de votre créateur. Les deux premiers commande­ments concernent le sujet de ce paragraphe et remarquez que le second est lié au premier. Ils sont de la plus haute importance aux yeux de Dieu puisqu'ils occupent quatre longs versets au même titre que le repos du septième jour est consacré à Dieu :

Tu n'auras point d'autres Dieu devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent et qui fait miséricorde jusqu'à la millième génération à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. (Exode 20/3-6)

La Parole de Dieu est donc absolument claire au sujet de l'idolâtrie et sa pratique est assortie d'une consé­quence sur plusieurs générations. Parfois, vous vous demandez pourquoi telle ou telle chose arrive dans votre famille, chez vos enfants, vos petits-enfants ou vos neveux et nièces mais vous ne regardez jamais en direction de votre idolâtrie. Ce commandement dit que Dieu punit sur la descendance, l'iniquité, c'est-à-dire en résumé la déso­béissance et l'état de rébellion envers Dieu d'une person­ne. C'est ainsi que, par exemple, si un père est adultère, on trouvera dans sa descendance, notamment, toutes les déviations liées à cet adultère : il y aura de l'homose­xualité, du divorce, de la pédophilie, de la violence conjugale, etc. Les problèmes se succèdent à chaque génération, chacun en générant d'autres à la génération suivante ; or tout le monde s'est habitué et trouve cela suffisamment normal pour ne pas se remettre en cause. Mais qu'est-ce que l'idolâtrie ? C'est justement de rendre un culte à une idole qui est la représentation d'un être ou d'une chose que l'on adore et vénère pour de prétendus bienfaits accordés quand on l'invoque. A ce stade, lisons ce que Dieu nous dit par le prophète Habakuk (2/18-19) :

A quoi sert une image taillée pour qu'un ouvrier la taille ? A quoi sert une image en fonte et qui enseigne le mensonge pour que l'ouvrier qui l'a faite place en elle sa confiance tandis qu'il fabrique des idoles muettes ? Malheur à celui qui dit au bois : lève-toi ! A une pierre muette : réveille-toi ! Donnera-t-elle instruction ? Voici, elle est garnie d'or et d'argent mais il n'y a point en elle un esprit qui l'anime.

J'ai eu l'occasion de visiter le Vatican et notamment la Basilique St Pierre. J'ai été scandalisé par la multitude de tableaux grandioses et de statues monumentales commandées par presque tous les papes à leur propre gloire et devant lesquels se prosternent la foule catholique au lieu de se prosterner devant Dieu et de glorifier Jésus pour son sacrifice. Quelle honte, que de tromperies ! Maintenant comparez avec ce que Jésus a enseigné sur la prière :

Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est dans le lieu secret et ton Père qui voit dans le lieu secret te le rendra. (Matthieu 6/6)
afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. (Jean 15/16)
En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père en mon nom il vous le donnera. (Jean 16/23)
 

C'est au Père que doivent être faites toutes les prières, en se référant au nom de Jésus c'est-à-dire comme étant habilité par Jésus pour le demander au Père parce que nous sommes devenus enfants de Dieu grâce à lui. Il ne nous a pas dit non plus de lui demander à lui personnellement ou à sa mère ou à ses disciples, mais de demander seulement au Père en son nom et au nom de personne d'autre. Alors maintenant, que pensez-vous de votre comportement de catholique religieux qui vous encourage à prier tel ou tel saint et la vierge, de les vénérer et de les remercier pour ce que vous prétendez qu'ils ont fait ? Je sais qu'un catholique ne peut pas entendre ça mais voulez-vous connaître la Vérité et plaire à Dieu ou continuer dans votre orgueil religieux qui ne fait qu'attirer la colère de Dieu sur vous et votre famille ? Dans toute la Bible et donc y compris dans l'Ancien Testament vous ne trouverez aucun verset qui tolère l'idolâtrie, au contraire elle est toujours condamnée. Jamais les juifs n'ont vénéré Abraham, Moïse, David, Esther, etc. à la place de Dieu ; jamais les juifs ne se sont faits des images ou des statues des grands personnages de leur histoire pour les adorer et les prier. En revanche ils ont souvent adorés les faux dieux des peuples païens mais à chaque fois Dieu les a sévèrement punis. Pourquoi continuez-vous à croire aveuglément en des choses que vous ne connaissez pas puisque vous ne lisez pas la Bible ? Ne comprenez-vous pas que c'est un stratagème du diable pour vous détourner de Jésus, la Parole de Dieu, la seule qui peut vous sauver et vous guérir. La gloire lui revient car il est le seul qui puisse vous amener au Père :

Jésus lui dit : je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. (Jean 14/6-7)

Il ne dit pas qu'il y a un autre chemin que lui. La vierge n'est pas un chemin, St Antoine ou Ste Rita, etc. ne sont pas des chemins, au contraire. Ne voyez-vous pas que vous êtes trompé et volé dans votre vie ? Par contre Dieu nous dit qu'il est un Dieu jaloux qui ne donne pas sa gloire à un autre (Esaïe 48/11). Lisez en quel terme Jésus parla de sa mère :

Survinrent sa mère et ses frères (donc Marie n'est pas restée vierge !) qui se tenant dehors l'envoyèrent appeler. … Voici ta mère et tes frères sont dehors et te demandent. Il répondit : qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis jetant les regards sur ceux qui étaient assis autour de lui : voici ma mère et mes frères car quiconque fait la volonté de Dieu celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. (Marc 3/31-35)

...il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : ils n'ont plus de vin. Jésus lui répondit : femme qu'y a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : faites ce qu'il vous dira. (Jean 2/1-5)

Dans ce dernier verset on voit que, non seulement Marie ne peut faire aucun miracle par elle-même, et d'ailleurs elle n'en a jamais fait, mais en plus elle nous renvoie à l'obéissance à Jésus. Comme nous l'avons vu tout au long de cette étude, cette pratique de vénérer la vierge et les saints est aussi une introduction païenne des cultures grecques et romaines dont le panthéon des divinités était semble-t-il sans limite. Jésus nous a toujours parlé de son Père, il est venu pour nous révéler le Père et nous réconcilier avec son Père mais il ne nous a jamais parlé de sa mère que les catholiques ont l'outrecuidance de vénérer comme étant "la Mère de Dieu", rien que ça ! "La Marie Catholique Romaine est une super-femme reine du ciel qui est littéralement divine et semble avoir pris en charge une grande partie de la charge de travail de son fils Jésus surchargé". Ces mots dans la bouche du Pape actuel sont d'une hérésie inqualifiable, une stupidité sans nom, comme si Jésus, Dieu le Fils, le créateur de l'Univers, avait besoin d'un être humain pour l'aider, comme si le Dieu de toute éternité avait attendu Marie pour la faire reine du ciel sachant que dans l'esprit il n'y a plus ni homme ni femme ! Marie était une femme ordinaire, crée par Dieu, qui a dû elle-aussi être sauvée par Jésus à la croix et à qui Dieu "a fait une grâce" et non pas qui serait "pleine de grâces" comme la prière de perroquet que les catholiques croient lui adresser. Car ne vous y trompez pas, c'est à des démons que vous vous adressez chaque fois que vous priez une idole y compris la vierge. En outre, elle n'est jamais apparue nulle part car aucun humain ne revient sur terre après sa mort. Par contre, à ce sujet, la Bible nous dit que :

Cela n'est pas étonnant puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. (2 Corinthiens 11/14)
Le voleur (Satan) ne vient que pour dérober, égorger et détruire. (Jean 10/10)
Je dis que ce que l'on sacrifie (à une idole) on le sacrifie à des démons et non à Dieu or je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. (1 Corinthiens 10/20)
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde et non sur Christ. (Colossiens 2/8)
 

Le culte à la vierge a été introduit dans l'église catholique vers l'an 431, inspiré par le culte à la Sémiramis de Babylone et ce bien après l'adoration faite aux saints et aux anges (375). Dieu n'a pas non plus demandé d'adorer les anges qui sont les messagers de Dieu pour aider ceux qui héritent le salut en Jésus-Christ (Hébreux 1/14) ! Ne savez-vous pas que les sauvés jugeront les anges (1 Corinthiens 6/3) ? Pourquoi de temps en temps pensez-vous que la vierge ou les saints accomplissent des choses pour les hommes ? Tout simplement parce que, de temps en temps, le diable a besoin de démontrer que prier les idoles produit des résultats sinon il n'aurait plus de "clients". De toute façon c'est lui qui vous opprime et quand vous priez la vierge assidument, il a non seulement réussi à vous détourner de Jésus et de l'adoration que vous lui devez mais il enlève souvent son oppression pour la déplacer, sous une autre forme sur l'un de vos proches. Dites vous bien que rien n'est gratuit : il détruira autre chose dans votre vie ou celle de vos proches et vous irez à nouveau prier la vierge ! De la même manière que Satan a imité Dieu pour fonder l'Islam (voir L'islamisme) en singeant la révélation faite à Moïse, il a pris l'apparence de la vierge pour apparaître aux latins, peuples qui étaient familiers des déesses et nostalgiques de l'importance de la mère dans leurs sociétés mais aussi à des pays très catholiques (Pologne par ex.). La preuve est que la vierge est déclinée en des centaines de formes et de couleurs pour répondre à la culture de chacun comme dans l'Ancien Testament avec le dieu Baal qui avait tellement de spécialités qu'on a fini par parler de lui au pluriel ; le peuple adorait alors les Baals comme autant d'esprits différents alors qu'ils se résumaient à un seul, Satan qui les détournait de Dieu. Remarquez que la vierge (ni du reste aucune femme prétendue "sainte") n'est jamais apparue chez les arabes et elle n'est pas apparue non plus chez les canadiens ou les scandinaves. La vierge est morte à Éphèse et elle est dans la gloire de Dieu avec tous les rachetés ; comme tous ceux qui sont morts, personne ne revient sur terre pour parler de la part de Dieu. Jésus nous a envoyé le Saint Esprit pour nous parler dans notre esprit, pas par des apparitions ! Le dogme et mythe de l'Assomption date de 1950, celui de l'Immaculée Conception de 1854, la vierge conçue sans péché originel donc sans péché est anti-biblique, seul Jésus est sans péché. Si cela l'avait été, les premiers chrétiens l'auraient dit, où avez-vous lu ça ? De même, aucune per­sonne morte ne voit ce qui se passe sur la terre. Elles sont soit au ciel et c'est désormais pour elles une autre vie bien plus intéressante soit en enfer et sont dans les tourments éternels ; c'est fini pour elles ! Cessez donc cette idiotie de dire d'un mort "si tu nous vois …" c'est vraiment stupide.

Et si, maintenant, nous parlions un peu de ceux que l'église catholique appelle les Saints. Une fois encore je vais vous décevoir mais c'est pour votre bien et peu importe à quel point vous me dénigrerez car mon rôle de chrétien est juste de vous avertir des dangers de la voie que vous suivez comme Paul le conseillait à Timothée :

prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte avec toute douceur, en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine mais ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité et se tourneront vers les fables. (2 Timothée 4/2-4)

Le mot "saint" signifie "séparé, mis à part" et il traduit le mot hébreux "kaddosh" qui a désormais le même sens mais aussi sacré tel qu'à l'origine. Il n'a jamais le sens que lui donne l'église catholique, celui d'un être humain devenu parfait dans sa vie terrestre avec si possible la reconnaissance "qu'il a fait un miracle" pour être canonisé, justifiant alors le droit de le prier et de l'adorer. Les égyptiens, les grecs et les romains faisaient déjà ainsi c'est pour cela que les empereurs étaient considérés comme des dieux car seul un dieu pouvait faire un miracle. Il suffisait qu'un homme soit déclaré avoir fait un miracle et il pouvait prétendre diriger les autres ! La Parole de Dieu n'a jamais enseigné ce genre de pratique et son but n'est, qu'une fois de plus, de vous détourner de Jésus, le seul chemin vers le Père comme nous l'avons vu. Dieu seul fait des miracles et ce mot "miracle" est aussi très mal compris : il s'agit seulement d'une intervention surnaturelle de Dieu pour contrer l'œuvre surnaturelle du diable dans la vie d'une personne et honorer la foi de cette personne.

Tant que vous priez ces idoles, le diable se frotte les mains car vous n'avez aucune autorité dans le monde spirituel puisque vous désobéissez à Dieu. Dans la Bible, les saints sont ceux qui ont reçu Jésus comme leur Seigneur et Sauveur et toutes les lettres du Nouveau Testament l'emploient dans ce sens alors que dans l'Ancien Testament il est employé pour désigner le peuple d'Israël. Dieu lui-même nous ordonne, dès la naissance d'Israël, la conduite à tenir face à l'idolâtrie et être saint signifie seulement de ne pas faire comme les autres peuples qui se prosternent justement devant des idoles faites de mains d'homme, peuples que Dieu détruisit ou chassa devant Israël. Vous pensez que Dieu a changé d'avis aujourd'hui ? Si vous adorez les idoles comme la vierge ou n'importe quel saint, ou de prétendues reliques, repentez-vous devant Dieu, arrêtez ces pratiques (car parler à des morts est qualifié de sorcellerie dans la Bible) et demandez pardon à Dieu, votre vie en dépend ! Le crucifix est aussi une idole car, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Jésus est au ciel et assis à la droite du Père nous dit la Bible ; il n'est pas resté sur la croix. C'est quand même mieux de louer et d'adorer un Christ ressuscité et vivant, lumière des hommes et tout puissant que le Christ dans sa courte phase d'agonisant sans puissance pour avoir pris volontairement notre condamnation à la croix ! Adorer un Jésus sur la croix c'est rester dans une position de mort spirituelle et c'est se prosterner devant une représentation naturelle, fut-elle symbolique, de réalités spirituelles : Dieu l'interdit.

Soyez saints comme je suis saint moi, l'Éternel votre Dieu. … Vous ne vous tournez point vers les idoles et vous ne vous ferez point de dieux en fonte. (Lévitique 19/2 et 4)
vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles et vous brûlerez au feu leurs images taillées car tu es un peuple saint pour l'Éternel ton Dieu. (Deutéronome 7/5-6)
 

Cessez également de réciter en boucle le "Notre Père" et bien sûr, j'espère que vous l'aurez compris le "Je vous salue Marie". Le premier était un exemple de prière que Jésus donna aux disciples pour leur apprendre comment prier selon Dieu sachant que la prière efficace est celle faite selon la volonté de Dieu et le second est une invention diabolique sans fondement et sans effet !

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. (Matthieu 6/7-8)

Ce que Dieu demande est simple et ne suscite aucune ambiguïté quant à savoir qui il faut adorer, prier et glorifier. Dans le verset suivant, c'est Jésus qui parle. Il n'est pas du tout question de réciter mécaniquement des prières devant une représentation quelconque, avec ou sans son chapelet, à genoux ou debout, dans une église ou pas. Non il est question de rentrer en communion avec son Père dans l'esprit, pas dans la chair, d'esprit à esprit, l'Esprit de Dieu avec votre esprit, et ça fait toute la différence. Tant que vous ne l'avez pas expérimenté vous êtes religieux et ça ne produit que la satisfaction de la chair qui accomplit une œuvre !

Mais l'heure vient et elle est déjà venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et en vérité car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est esprit et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. (Matthieu 6/7-8)

Le récit suivant, vous enseigne que prêcher la Vérité dans les endroits où l'idolâtrie est synonyme aussi de commerce comme dans l’Église catholique (Vatican, Lourdes, Fatima, etc.) n'est pas un fait nouveaux qui a toujours suscité l'opposition de ceux qui en tirent un intérêt :

Un nommé Dimétrius, orfèvre, fabriquait en argent des temples de Diane et procurait à ces ouvriers un gain considérable. Il les rassembla avec ceux du même métier et dit : ô hommes vous savez que notre bien-être dépend de cette industrie et vous voyez et entendez que non seulement à Éphèse mais dans presque toute l'Asie, ce Paul a persuadé et détourné une foule de gens en disant que les dieux faits de mains d'hommes ne sont pas des dieux. Le danger qui en résulte, ce n'est pas seulement que notre industrie ne tombe en discrédit … Lisez la suite dans Actes 19/24-40.

Or de nos jours, cette idolâtrie prend un tournant encore plus hérétique avec la complaisance coupable des églises catholiques à favoriser le culte d'idoles du show business par la célébration de messes à la gloire de ladite idole avec pour support son répertoire profane qui n'a rien à voir avec la spiritualité, pas plus que ceux qui la jouent. Mais êtes-vous à ce point éloignés des réalités de Dieu pour vous livrer à de telles abominations à ses yeux ? L'église n'est pas une salle de spectacle pour glorifier le profane et encore moins un homme qui, s'il ne s'est pas repenti, n'est certainement pas au Ciel, mais pour glorifier le Dieu saint, le créateur de l'Univers. Ne craignez-vous donc pas Dieu ?

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à suivre : 7. Le célibat des prêtres et le mariage