4. L'Amour génère la vie

Abordons maintenant un autre aspect de l'Amour qui fait le lien entre la nature de Dieu que nous avons vue et le monde physique. Nous avons déjà vu que Dieu prouve qu'il nous aime parce qu'il nous a donné sa Parole personnifiée par son fils Jésus. N'oubliez pas que le mot fils, dans la plu­part des langues anciennes, signifie "prolongement" de quelqu'un qui est appelé "père" c'est-à-dire l'origine, la source. Or la Bible ne nous présente pas Jésus comme étant seulement la Parole de Dieu mais il se présente lui-même comme étant le chemin, la vérité et la vie (Jean 14/6) et ailleurs (Jean 8/12) il nous est dit qu'il est la lumière du monde, la lumière de la vie. Pour faire clairement le lien entre la Parole, la vie et la lumière l'apôtre Jean aborde son évangile par la démonstration que Jésus est donc aussi la vie et la lumière :

Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point reçue. Jean 1/1-5.

Ainsi, l'Amour est à l'origine de toutes les formes de vie présentes en Jésus et indissociables de la Parole pour que toute la Création fonctionne ou par d'autres mots l'Amour engendre la Parole qui engendre la Vie. En effet, sans amour la vie n'est pas possible et tout créateur sait bien que c'est la passion qui donne naissance à une œuvre, qui conduit à une découverte ou qui amène à la connaissance. Si vous n'êtes pas passionné par la peinture, vous pourrez acheter des pinceaux et des huiles, vous ne peindrez jamais la Joconde ; si vous n'êtes pas passionné par une discipline, vous ne découvrirez jamais quoi que ce soit dans ce domaine de connaissances. Or le contraire de l'amour c'est la haine incarnée par l'adversaire de Dieu et le nôtre, Satan, rempli de haine qui ne produit que de la mort : en Enfer il n'y a que ténèbres car seul Jésus est la lumière, en Enfer il n'y a pas d'amour car l'Amour est de Dieu, donc aucune compassion aucune miséricorde symbolisées par l'absence d'eau donc de vie car seul Jésus est l'eau vive qui procure la vie. En Enfer, tout n’est que mort et souffrances par la privation de tout ce qu’est Dieu. L’Amour est la force de création qui diversifie mais la haine est la force de destruction de la Création de Dieu ; l’Amour est la force d’attraction de tout pour rassembler mais la haine est la force de répulsion pour diviser et séparer ce que l’Amour a créé. Or la vie ne se limite pas à la sphère spirituelle et biologique, elle se trouve aussi dans tout le monde physique qui, dans l'absolu, n'est jamais inerte. Ainsi on peut définir les formes de vie suivantes dont seules les trois premières sont liées à la matière :

La Bible parle parfois de choses que l'on considère comme mortes selon notre définition de la vie réduite à la biologie. Pourtant, tout dans l'univers semble émettre des ondes, des vibrations comme on le voit dans les liaisons des parti­cules élémentaires. La lumière composée de photons, n'est-elle pas une vibration ? Pourquoi dit-on qu'une étoile meurt si elle l'est déjà ?

J'ai vu toute l'œuvre de Dieu, j'ai vu que l'homme ne peut pas trouver ce qui se fait sous le soleil, il a beau se fatiguer à chercher, il ne trouve pas. Ecclésiaste 8/17.

Vous sortirez avec joie et vous serez conduits en paix, les montagnes et les collines éclateront d'allégresse devant vous et tous les arbres de la campagne battront des mains. Esaïe 55/12.

Quelques pharisiens du milieu de la foule dirent à Jésus : maître reprends tes disciples. Il répondit : s'ils se taisent, ces pierres crieront. Luc 19/39-40.

… ne prétendez pas dire en vous-mêmes : nous avons Abraham pour père car de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Matthieu 3/9.

Bien sûr certains de ces versets ont davantage une portée symbolique et spirituelle quant à la démonstration de la puissance de Dieu. Ils nous invitent à réfléchir à la réalité de Dieu où tout ce qui a été créé porte la signature de son Amour à travers les diverses expressions de sa vie. La physique quantique démontre ou du moins suggère que les particules élémentaires ne sont en fait que des ondes, des vibrations et elle est bien incapable de dire de quoi elle est réellement faite (voir ci-après) ! En tant qu'être humain prétendu être le point d'orgue de l'évolution selon l'huma­nisme, il vous est impossible de croire que des arbres pour­raient battre des mains alors qu'ils n'ont pas de mains ou que des pierres, nature morte dans notre compréhension des choses, pourraient crier puisqu'elles n'ont pas de bouche et encore moins de cerveau car vous ne pouvez croire aux capacités de Dieu parce qu’englués dans nos limites. Lors de sa rébellion, Satan, la créature la plus par­faite, ne croyait pas que Dieu susciterait des êtres pris à la vie animale pour y faire résider son Esprit dont le but était de le remplacer dans la louange due à Dieu seul. En cela vous raisonnez comme lui puisque vous n'attribuez pas la gloire à Dieu pour votre vie en vous attribuant la gloire à vous-même, tel qu’il le fit (voir le matérialisme).

5. L'Amour est à l'origine de l'Univers

Parler de vie en évoquant les lois physico-chimiques peut paraître farfelu sauf justement à comprendre que ces lois qui animent la matière sont forcément le résultat d'une intelligence transcendante car la physique quantique a déjà démontré que l'univers ne peut pas venir du néant par hasard. Il existe tant de choses que l'homme ne pourra jamais expliquer concernant la réalité de toute la matière à commencer par le nombre limité de constantes qui la régissent (moins de 15) ; s'interroger quant à l'origine et la composition de la matière est une chose mais qui peut expliquer comment naissent des lois immuables ? Qui peut soutenir la thèse du hasard quand on s'approche de l'infini et de sa genèse ?

La physique quantique démontre que la matière peut apparaître du vide sous l'action d'une énergie incom­mensurable. Elle nous dit que 10^-43 seconde après le fameux big bang, l'univers entier était contenu dans un grain de matière de 10^-33 centimètre soit des milliards de fois plus petit que le noyau d'un atome et son énergie est estimé à 10³² degrés, des milliards de fois supérieure à celle du soleil faisant que nos notions physiques ne sont même plus concevable. D'ailleurs la physique n'a pas la moindre idée de ce qui pourrait expliquer la naissance de l'univers car cette valeur de 10^-43 seconde qu'on appelle le mur de Planck est la limite au-delà de laquelle nous som­mes incapables de voir à cause de l'incroyable force de gravité à cet instant, obstacle que nous ne pourrons jamais franchir.

Les étoiles, les galaxies, les planètes et tout ce que nous connaissons sur la terre est contenu dans cette énergie qui n'est autre que l'Amour de Dieu. Le physicien John Wheeler dit au sujet de ce "quelque chose" qui a précédé la création de l'univers que : "Tout ce que nous connaissons trouve son origine dans un océan infini d'énergie qui a l'apparence du néant." Et le philosophe Jean Guitton de penser que "L'océan d'énergie illimitée, c'est le Créateur. Si nous ne pouvons pas comprendre ce qui se tient derrière le Mur, c'est bien parce que toutes les lois de la physique perdent pied devant le mystère absolu de Dieu et de la Création." Si nous descendons dans l'infiniment petit, au niveau de l'atome, nous apprenons qu'il est principalement constitué de vide comme l'est l'univers : si le proton d'un noyau d'oxygène avait la taille d'une tête d'épingle, un électron tournerait autour de lui à plus de 500 km. Nous apprenons que l'atome lui-même et les particules élémentaires qui le constituent, les quarks, sont reliés par des ondes électromagnétiques. C'est ainsi que les photons maintiennent la cohésion entre les protons du noyau et les électrons alors que les gluons maintiennent la cohésion entre les quarks présents dans les protons. Or personne ne sait de quoi sont faites ces particules élémentaires pas plus que pourquoi les combinaisons de protons et d'électrons produisent tel ou tel atome plutôt que tel autre : qui a décidé que telle combinaison de protons et d'électrons donnerait de l'oxygène ou telle autre du fer, par quelle loi ?

Par d'autres mots qui a décidé des propriétés physico-chimiques de chaque atome et par conséquence de celles des molécules nées de leur association ? Qui a décidé que deux gaz tel que l'hydrogène et l'oxygène produiraient de l'eau si abondante sur la terre et si rare ailleurs ? Le dieu du hasard ? Et je n'évoque même pas la complexité des acides aminés ou de l'ADN ! En quittant ces notions de physique totalement abstraites pour le com­mun des mortels et en nous rapprochant plus près de ce que nous observons et surtout de ce que nous vivons, il faut être vraiment aveugle ou borné pour ne pas voir dans toute la Création l'œuvre d'un Dieu dont l'Amour est à la fois l'énergie et la signature de tout ce qui existe et vit, de tout ce que nos yeux trouvent beau, de tout ce après quoi nos cœurs soupirent, cet Amour qui nous attire et vers lequel notre orgueil nous empêche d'aller, trompé par celui qui nous hait et nous entraîne après lui : Satan. L'Amour est un feu aussi ne dit-on pas brûler d'amour pour quelqu'un ou encore déclarer sa flam­me ? La Bible dit que Dieu est le feu dévorant qui punit les menteurs et donne de l'énergie aux justes !

6. Annexe concernant la physique quantique

(G. B.) – La physique quantique démontre que la matière peut émerger du vide à condition qu'une quantité suffisante d'énergie y soit injectée ; par extension, il est permit de supposer qu'à l'origine, juste avant le big bang, une masse d'énergie incommensurable a été transférée dans le vide initial, entrainant une fluctuation quantique primordiale d'où allait naître notre univers.
(J. G.) – Mais alors : d'où vient cette colossale quantité d'énergie à l'origine du big bang ? J'ai l'intuition que ce qui se cache derrière le mur de Planck est bien une forme d'énergie primordiale, d'une puissance illimitée. Je crois qu'avant la Création règne une durée infinie. Un Temps Total, inépuisable, qui n'a pas encore été ouvert, partagé en passé, présent et avenir. A ce temps-là, ce temps qui n'a pas encore été séparé en un ordre symétrique dont le présent ne serait que le double du miroir, à ce temps absolu qui ne passe pas, correspond la même énergie totale, inépuisable. L'océan d'énergie illimitée, c'est le Créateur. Si nous ne pouvons pas comprendre ce qui se tient derrière le mur de Planck, c'est bien parce que toutes les lois de la physique perdent pied devant le mystère absolu de Dieu et de la Création. (p. 51-52)

(G. B.) – Prenons un cas concret : une cellule vivante est composée d'une vingtaine d'acides aminés formant une "chaîne" compacte. La fonction des ces acides aminés dépend, à son tour, d'environ 2000 enzymes spécifiques. Poursuivant le même raisonnement, les biologistes sont ainsi amenés à calculer que la probabilité pour qu'un millier d'enzymes différentes se rapprochent de manière ordonnée jusqu'à former une cellule vivante (au cours d'une évolution de plusieurs milliards d'années et de l'ordre de 10¹⁰⁰⁰ contre un.
(J. G.) – Autant dire que cette chance est nulle.
(I. B.) – C'est ce qui a poussé Francis Crick, prix Nobel de Biologie grâce à la découverte de l'ADN, à conclure dans le même sens : "Un honnête homme armé de tout le savoir à notre portée aujourd'hui se devrait d'affirmer que l'origine de la vie paraît actuellement tenir du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en œuvres." (p. 69)

(G. B.) – Il faut ici insister une fois encore : aucune des opérations évoquées plus haut ne pouvait s'effectuer au hasard. Prenons un exemple parmi d'autres : pour que l'assemblage des nucléotides conduise "par hasard" à l'élaboration d'une molécule d'ARN utilisable, il aurait fallu que la nature multiplie à tâtons les essais durant au moins 10¹⁵ années, soit cent mille fois plus longtemps que l'âge total de notre univers. Autre exemple : si l'océan primitif avait engendré toutes les variantes (c'est-à-dire tous les isomères) susceptibles d'être élaborées "par hasard" à parti d'une seule molécule contenant quelques centaines d'atomes, ceci nous aurait conduits à la construction de plus de 10⁸⁰ isomères possibles. Or l'univers  contient sans doute moins de 10⁸⁰ atomes. (p. 72-73)

(G. B.) – Un autre exemple de ce fantastique réglage : si nous augmentions de un pour cent à peine l'intensité de la force nucléaire qui contrôle la cohésion du noyau atomique (commentaire : or cette force est infiniment petite) nous supprimerions toute possibilité aux noyaux d'hydrogène de reste libres ; ils se combineraient à d'autres protons et neutrons pour former des noyaux lourds. Dès lors, l'hydrogène n'existant plus, il ne pourrait plus se combiner aux atomes d'oxygène pour produire l'eau indispensable à la naissance de la vie. Au contraire, si nous diminuons légèrement cette force nucléaire c'est alors la fusion des noyaux d'hydrogène qui devient impossible. Sans fusion nucléaire, plus de soleils, plus de sources d'énergie, plus de vie. (p. 84-85)

(I. B.) – … on a programmé des machines à produire du hasard. Ici les lois de probabilité indiquent que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards de milliards de milliards d'années, c'est-à-dire pendant une durée quasiment infinie avant qu'une combinaison de nombres comparables à ceux qui ont permis l'éclosion de l'univers et la vie puisse apparaître. Autrement dit, la probabilité mathématique pour que l'univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle. (p. 87)

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