Dans cette page vous trouverez quelques compléments pédagogiques qui n'ont pas été directement annexés dans les textes des autres onglets afin de ne pas créer une diversion quant à l'objet même de chaque sujet. Ces notes apportent juste un supplément de connaissance en rapport avec le thème duquel provient le lien de renvoi. Il s'agit bien souvent de portions de textes extraits d'ouvrages écrits par des auteurs chrétiens spécialisés dans un domaine spécifique. Le classement est bibliographique, par nom d'auteur.
ALEXANDER (John H.) L'Apocalypse verset par verset (La Maison de la Bible, CH-Genève, 1992). (pages 304-305)
3. Babylone, un principe spirituel constant à travers les âges
Certains exégètes juifs font dériver le nom de Sémiramis de la racine hébraïque semarama (confédération, unité organique) et voient en elle l'instigatrice de la construction de la tour de Babel, édifiée grâce aux efforts conjugués des populations volontairement concentrées dans ce même lieu.
Plus tard, et pour ne pas heurter les populations idolâtres qu'elle désirait «christianiser», la Rome catholique emprunta certains éléments de son culte aux mythologies de la Rome païenne des premiers siècles. L'on comprend mieux pourquoi elle fit de Marie la médiatrice et la reine du ciel. Le magistère de l’Église reprenait à son compte une très ancienne tradition païenne, à seule fin de se rendre populaire auprès des peuples qu'il désirait dominer. Mais, ce faisant, il s'éloignait du texte biblique qui aurait dû lui servir de critère, et édifiait un système religieux que plusieurs ont qualifié de babylonien. Comment s'étonner alors, si les exégètes bibliques ont souvent identifié Babylone à l’Église romaine.
- le sacrificateur (cohen), le représentant du peuple auprès de Dieu
- le lévite, celui qui chante les louanges et instruit le peuple
- Israël qui est le reste du peuple
- je vous affranchirai des corvées : si le Fils vous affranchit vous serez réellement libres (Jean 8/36)
- je vous délivrerez de la servitude : il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance (Luc 4/18)
- je vous sauverai par de grands jugements : car le Fils de l'Homme est venu sauver ceux qui étaient perdus (Luc 19/10)
- je vous prendrai pour mon peuple : je reviendrai et je vous prendrai avec moi (Jean 14/3)
Le chef de famille commence la Pâque par la bénédiction de la première coupe, celle de la liberté puis après divers actes rituels il prend le pain du milieu (le lévite) qu'il partage en deux parts inégales dont la plus grosse est enveloppée dans une serviette immaculée puis posée sur l'épaule du chef de famille qui la porte comme un lourd fardeau. Ensuite il la cache sous la nappe jusqu'à la fin du repas ; ce pain s'appelle alors l'aphikomen, expression grecque qui signifie littéralement je suis venu. A la fin du repas, le chef de famille le sort de sa cachette et le partage entre les convives qui le mangent après avoir dit souvenir de l'agneau.
A ce moment, la troisième coupe est remplie et quatre bénédictions spéciales sont prononcées : c'est avec ce pain, l'aphikomen et cette coupe de bénédictions que Jésus instaura la Sainte Cène. Nous retrouvons une évocation de cette coupe de bénédiction sous la plume de Paul en 1 Corinthiens 10/16 : La coupe de bénédictions que nous bénissons n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Ces précisions nous permettent de mieux comprendre la portée du faites ceci en mémoire de moi qui traduit le souvenir de l'agneau brisé pour notre rédemption tout en étant celui qu'il faut suivre dans son enseignement : les bénédictions en Christ qui, en répandant son sang (le sang est l'image de toute forme de vie, lire la page La chair et le sang), nous donnent gratuitement l'abondance de sa vie dans tous les domaines de la nôtre. La Pâque s'achève par des chants tirés des Psaumes (le Hallel), exactement ce que nous rapportent les évangiles. Sans doute prendrez-vous maintenant la Sainte Cène avec le discernement de sa puissance dans nos vies qui ne peut pas se réduire à un rituel religieux et que Paul nous invite à prendre vraiment au sérieux par le fameux passage où il nous conclut justement son enseignement sur ce point par 1 Corinthiens 11/29 : car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.