Le catholicisme au sens large 1/4

L'objectif de cette étude n'est pas d'être exhaustif quant à l'histoire, la doctrine et les pratiques de l’Église catholique romaine mais simplement d'attirer l'attention des personnes qui s'identifient comme étant catholiques ou orthodoxes juste parce que leurs parents l'étaient et les ont faits baptiser lorsqu'ils étaient enfants, sans plus de convictions que celles de la tradition familiale de notre pays. A partir des mêmes arguments, l'objectif sera aussi de proposer aux catholiques les plus engagés une compa­raison entre les textes bibliques et certaines doctrines de la Théologie catholique acceptées pour vraies les yeux fermés. Ce n'est que pour des raisons de simplicité que l’Église orthodoxe est incluse ici car, d'une part les variations doctrinales ne changent pas le discours sur le fond et d'autre part, les nations latines occidentales sont en majorité d'obédience catholique au sens large.

Forte de ses millions de baptisés à travers le monde, l’Église catholique, au sens large, fait en réalité illusion en terme d'influence spirituelle sur la société car l'immense majorité des personnes qui se disent de confes­sion catholique ne mettent quasiment jamais les pieds dans leur paroisse, ni même dans une église. Pire, combien de ces catholiques suivent à la lettre les cinq commande­ments que leur confession exige d'un fidèle ? Vous faites peut-être partie de ces personnes qui se targuent d'être «croyant mais pas pratiquant» preuve que vous soumettez votre croyance à des choses à faire, symptôme de toutes les religions (voir la page Les religions). Certains réser­vent parfois leur dévotion pour de supposées «grandes occasions» qu'ils croient perçues par Dieu comme telles comme les baptêmes, les mariages, les enterrements, voire Pâques ou la Messe de minuit, pour faire comme tout le monde et comme si Dieu se satisfaisait d'une relation où, tout ce que l'on a à donner sont des miettes de notre temps et encore, quand ça nous arrange !

Vous faites sans doute partie de ces croyants qui sont surs que quoi qu'ils fassent dans cette vie, ils vont directement au Ciel juste parce que la théologie affirme que tous les baptisés y vont d'office ou, au pire, qu'il suffira de quelques messes pour vous sortir d'un hypothétique purgatoire puisqu'au fond vous êtes cons­cient que vous n'êtes pas si parfait que ça. Hélas, il est très difficile de parler objectivement de la Bible avec des catho­liques car, bien que dans la très grande majorité des cas ils ne la lisent jamais, le catholique n'est absolument pas ouvert à l'enseignement puisqu'il est sûr que ce qu'on lui a enseigné au catéchisme est vrai avec pour preuve que …  tout le monde y croit ! Rien ici n'est écrit pour porter un quelconque jugement sur les croyants mais seulement pour attirer votre attention sur l'éloignement des traditions catholiques par rapport à la Bible. Ce sont tous ces dogmes, instaurés par la théologie depuis des siècles, que nous allons comparer à la Parole de Dieu : de grâce, intéressez-vous d'abord à la Vérité originelle biblique plutôt qu'aux interprétations théologiques qui édulcorent son message et vous éloignent de la Vérité de Dieu ! Vous verrez que vos voies ne sont pas du tout les voies de Dieu.

 

A l'épreuve de la Parole

1. L'origine résumée
 
1. L'origine résumée

Le livre des Actes des apôtres et les lettres successives de Paul, Pierre ou Jean nous renseignent parfaitement quant à la vie spirituelle des premiers disciples des apôtres et ce, à partir de l'effusion du Saint Esprit, le jour de la Pentecôte, jusqu'au début du 2e siècle (certains avance la date de 135). Entre cette période et L’Édit de Milan en 313 promulgué par l'Empereur Constantin Ier qui autorise la liberté de culte à toutes les religions, la vie chrétienne semble plutôt conforme à l'enseignement des apôtres. En revanche, la conversion sincère ou calculée de Constantin ouvre la porte au paganisme dans l'église avec, au fil des siècles, une pléthore d'enseignements, de rites et de coutumes non bibliques qui persistent aujourd'hui dans l'église catholique tout simplement parce qu'à cette époque les écrits étant rares, nombre de responsables spirituels enseignent ce qu'ils préten­dent avoir reçu de Dieu sans que personne ne puisse en vérifier la conformité à la Parole. C'est, peu à peu, la prééminence de la Tradition au détriment de l'enseignement même du Christ et de ses apôtres, au détriment du ministère du Saint-Esprit qui est peu à peu étouffé puis finalement exclus de l'église et au détriment de l'Ancienne Alliance des quinze siècles précédents, comme si Dieu lui-même remettait en cause ses propres commandements quand la Bible nous dit :

Jésus est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Hébreux 13/8.
Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. Jacques 1/17.
 

Alors puisque la Parole de Dieu est immuable au niveau des individus, elle l'est donc aussi dans le temps, quelle que soit l'époque : les versets ci-dessus étaient vrais au Moyen-âge, au temps de Jésus, au temps de David ou au temps d'Abraham. Pourquoi Dieu, instaurerait-il de nouvelles pratiques religieuses pour que je sois sauvé alors que, d'une part elles ne sont qu'œuvre d'autojustification humaine et d'autre part parce que Jésus est venu pour nous enseigner la Vérité et tout accomplir selon la justice, la façon de faire de Dieu ? “Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur et ne faites-vous pas ce que je dis ?” (Luc 6/46.) Pour exemple, voici ce qu'écrit John H. Alexander dans son livre L'Apocalypse verset par verset (page 92) à propos de l’Église de Pergame que le Seigneur reprend durement dans le livre de l'Apocalypse :


"Combien sont grands, dans la chrétienté, les dégâts causés par le mélange ! Lorsque Constantin proclama l'Edit de Milan en l'an 313, il le fit dans un but politique : rallier les suffrages de ses sujets chrétiens toujours plus nombreux. Mais, au désaveu des livres d'histoire, jamais l'empire romain ne s'est christianisé ; par contre, le christianisme s'est paganisé. On a conféré aux statues des temples païens des noms et des auréoles de saints, et l'idolâtrie s'est installée en pleine maison de Dieu. Les évêques ont accaparé le pouvoir temporel; abusant de leurs fonctions ecclésiastiques, ils ont exercé une autorité despotique qui, pendant seize siècles, n'a cessé d'envenimer les relations entre les peuples. De plus, les mystérieuses pratiques des mages babyloniens qui avaient trouvé refuge à Pergame se sont progressivement imposées à toute la chrétienté. En effet, dès le IVe siècle, de nombreux éléments qui échappaient à la compréhension des fidèles ont été incorporés, de façon imperceptible d'abord, à un culte traditionnel qui se targuait à tort d'être évangélique. Voici quelques exemples d'erreurs qui ont été introduites dans l'Eglise romaine, avec les dates approximatives de leur première apparition dans l'histoire :

- les prières pour les morts (début du IVe siècle)
- le signe de la croix (début du IVe siècle)
- l'adoration des anges et des saints (375)
- la célébration de la messe (394)
- les vêtements ecclésiastiques et le célibat des prêtres
- (autour de l'an 500)
- l'extrême-onction (526)
- le purgatoire (593).

Quant aux premières traces du culte dédié à Marie, elles apparaissent dès l'an 431 ; or, au départ, c'était essentiellement une adaptation raffinée de l'adoration vouée à la Semiramis babylonienne. L'odieux mélange religieux qui avait flétri l’Église de Pergame trouve donc sa réplique dans la chrétienté issue de l’Édit de Milan. Le christianisme devint le serviteur des ambitions politiques ; le pouvoir civil recherchait les faveurs de l’Église infidèle, à l'image d'un flirt coupable conduisant à l'adultère."

 

Dès le départ, l'Église est donc rapidement infiltrée par des élites qui voient là une bonne occasion de faire de la politique en essayant de récupérer le soutien des communautés chrétiennes par leur conversion mais pas toujours confirmée par leur biographie, instaurant peu à peu des coutumes païennes et des discours philosophiques pour ratisser large. Étudiez ainsi la vie et les motivations de certains fondateurs de la doctrine notamment après le 3e siècle ; ils sont tous issus pour la plupart de la bourgeoisie et leur vie ressemble peu à celle de l'apôtre Paul qui nous dit “Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même de Christ” en apportant une démonstration d'Esprit et de puissance dans toute la Méditerranée et non pas des discours persuasifs de la sagesse humaine (1 Corinthiens) ou encore “Devenez les imitateurs de Dieu comme des enfants bien-aimés” (Éphésiens 5/1). Or ces versets, un catholique et la religion, ne peuvent pas les entendre car leur perception de Dieu est déformée par dix-huit siècles de théologie humaine. Le Nouveau Testament, qui devrait être la base de la foi chrétienne est composé, outre des quatre évangiles dont tout le monde a entendu parler au moins une fois dans sa vie, des actions faites par les apôtres contemporains du Christ (Actes des Apôtres), des lettres de ces mêmes apôtres, les premiers disciples du Christ et de l'Apocalypse qui nous parle d'un temps qui s'approche. Tous ces textes concentrent nos regards sur une seule chose : l'enseignement de Jésus. A aucun moment leurs auteurs n'y ont instillé d'interprétations personnelles et encore moins n'ont instauré des rites ou une multitude de choses à accomplir pour parvenir au salut et passer du stade de créature de Dieu à fils de Dieu. A l'inverse, les fondateurs de l'église dite catholique c'est-à-dire prétendument "universelle" et tous ses hauts responsables au cours des siècles, ont modifié le message originel par leurs interprétations successives en instaurant des œuvres à accomplir pour hériter des promesses de Dieu en vue d'une domination politique par l'asservissement religieux des peuples qui, pendant plus de quinze siècles, n'avaient pas accès aux Écritures. Ils ont détournés les hommes de Jésus, la Parole de Dieu, au profit de leurs traditions tel que Jésus, en son temps accusait les scribes et les pharisiens. Pourtant l'apôtre Paul a averti l'église primitive que cela se passerait ainsi :

Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques pour paître l'Église du Seigneur qu'il s'est acquise par son propre sang. Je sais qu'il s'introduira parmi vous après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses pour entraîner les disciples après eux. Actes 20/28-30.

 

2. Le baptême des bébés

Le mot grec baptizein qui a donné le mot baptême, signifie plonger, immerger. Ainsi, le symbole spirituel de se plonger dans l'eau pour en sortir pur et plaire à une divinité n'est pas difficile à comprendre ; l'humanité toute entière l'a accompli à un moment ou un autre de son histoire, au gré des religions. Remarquez dès à présent que cette action est déjà un symbole. L'exemple que tout chrétien doit suivre reste quand même celui de Jésus. Or Luc 3/23 nous dit qu'il avait environ trente ans lorsqu'il est venu vers Jean (dit le Baptiste), pour être baptisé du baptême de Jean, le baptême de la repentance et ce, bien que Jésus n'avait pas besoin de se repentir comme Jean le lui dit. Matthieu 3/16 précise même “qu'il sortit de l'eau”. Dans l'église des apôtres et pendant plus de trois siècles, seuls les adultes étaient baptisés selon l'enseignement du Christ :

Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé mais celui qui ne croira pas sera condamné. Marc 16/15-16.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5/24.
 

Donc Jésus n'a pas été baptisé par Jean avec une coquille St Jacques sur le bord du Jourdain : il a été entièrement immergé ! Puis vers le début du Ve siècle, Augustin d'Hippone, devenu Saint Augustin pour les catholiques, comprend que le péché est "héréditaire" et en déduit alors qu'il faut baptiser les enfants pour les sauver de l'enfer au cas où ils mouraient. Plusieurs de ses contemporains se sont opposés à sa doctrine qui s'écartait sur bien des points de l'enseignement des apôtres ; par exemple, c'est à lui que l'on doit la vénération des reliques ! Malgré sa vie nourrie d'ambition, l'église l'a canonisé (nous en parlons au point 6). Très vite, pour des raisons pratiques, l'église a baptisé sans immersion, juste en versant symboliquement de l'eau sur la tête des adultes puis après le Concile de Trente en 1546, on décida de baptiser tous les bébés. Non content de cette pratique, les bébés sont aussi oints avec une huile appelée saint chrême alors que Jésus ne l'a pas demandé. Le baptême catholique devient alors le symbole d'un symbole (l'immersion). Jésus nous dit que pour être baptisé il faut que le prétendant entende la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, y croit et y adhère c'est-à-dire manifeste sa confiance (sa foi). Or, un enfant ne le peut pas. "Ah oui mais ce sont ses parents qui croient pour lui !" Et où trouvez-vous dans la Bible que l'on puisse baptiser quelqu'un sur la foi d'une autre personne ? Si vous l'acceptez pour les bébés pourquoi trouvez-vous critiquable (et effectivement ça l'est) le baptême des Mormons pour les morts ? Combien de parents font baptiser leurs enfants par tradition et non par conviction ? Bref, au cas où, ça ne peut pas faire de mal ! Par contre Jésus nous dit bien : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé Marc 16/16 ; ici, «sauvé» signifie délivré de la condamnation de notre nature de péché qui a été crucifiée à la croix. Le baptême symbolise le début d'une vie nouvelle avec Dieu or un bébé n'a pas de vie passée et la foi de ses parents dans la crucifixion de Jésus protège l'enfant jusqu'à ce qu'il soit en âge de suivre l'enseignement de la Parole!

Le raisonnement catholique est la porte ouverte à toutes sortes de manipulations qui n'ont rien à voir avec la foi telle que Dieu la demande : le salut s'obtient par la foi et il est individuel. Ce baptême est inutile et seul un enfant en âge de comprendre la foi et donc de faire confiance à Jésus pour le suivre peut demander à être baptisé. “Oui mais il y a la confirmation à 11 ans, etc. etc.” Ce n'est pas biblique et cela corrobore le fait que vous êtes des religieux remplis de traditions instaurées par des hommes et bien éloignés de l'exercice de la foi. Combien d'enfants refusent de faire leur communion puis la confirmation ? Aucun puisque leurs parents les y obligent juste par tradition. Donc si quelques gouttes d'eau sur la tête d'un bébé suffisent à nourrir le symbole, ne soyez pas surpris que bien des années après, ces prétendus baptisés ne viennent à l'église que symboliquement à Pâques ou à Noël et même que leurs offrandes soient aussi symboliques : ils sont fidèles aux valeurs que vous leur avez transmises ! De son côté Dieu aussi est en droit de ne s'intéresser à vous que symboliquement, juste pour vous avertir de temps en temps de votre entêtement puisque vous êtes suffisamment orgueilleux pour refuser sa justice, la façon de faire qu'il a choisie et révélée dans sa Parole. Quand les difficultés arrivent, ne vous étonnez donc pas que Dieu ne se presse pas pour vous aider, vous êtes un rebelle !

Pour les catholiques le baptême est l'assurance d'entrer dans le Royaume de Dieu en étant pardonné du péché une fois pour toute alors que la Parole de Dieu nous dit que c'est uniquement la démonstration publique d'une nouvelle naissance c'est-à-dire du renoncement à sa vie passée pour vivre selon le respect de l'enseignement contenu dans la Bible en tant que disciple de Christ. C'est renoncer à faire ce qu'on faisait avant et qui déplaisait à Dieu ; c'est le sens du mot conversion : suivre la voie opposée à celle qu'on suivait pour vivre selon les valeurs de Dieu et non selon les valeurs du système du monde terrestre. Si avant vous étiez menteur désormais vous détestez le mensonge comme Dieu le hait, si avant vous critiquiez vos collègues à la machine à café, désormais vous ne le faites plus, etc. mais si vous agissait comme avant, vous n'êtes pas converti. Voici ce que Jésus dit des religieux de son temps :

Malheur à vous scribes et pharisiens hypocrites parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n'y entrez pas vous-même et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent y entrer. Matthieu 23/13.

Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur n'entreront pas tous dans le royaume des cieux mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7/21.

En quoi un bébé et même un enfant est-il conscient d'une vie de péché surtout quand ses parents ne sont pas eux-mêmes enseignés ? Si la doctrine du baptême des bébés avait cette importance capitale pour leur salut bien que Dieu n'en parle jamais dans sa Parole, songez alors aux millions d'enfants morts sans avoir été baptisés pendant les 15 siècles précédents l'instauration de ce baptême et qui, selon votre propre loi, sont perdus. En effet, ce rite induit que puisque l'enfant doit être baptisé pour être sauvé, s'il ne l'est pas, il va en Enfer puisque les limbes et le purgatoire n'existent pas ! Non, seuls des adultes qui ont compris l'amour de Dieu peuvent décider de faire ce qui est agréable à Dieu : c'est le choix d'une nouvelle vie, une décision d'amour dans son cœur. Les enfants sont sanctifiés par la foi de leurs parents mais pas par leur croyance. La Bible considère, à l'exemple de Jésus qui enseignait dans le temple dès 12 ans, que c'est environ l'âge où l'on est en mesure de comprendre la volonté de Dieu. Remarquez quand même, que ce n'est pas parce que vous croyez en Dieu et que vous êtes baptisé que vous rentrerez forcément dans le royaume des cieux, il faut surtout faire la volonté de Dieu et c'est justement à cela que j'essaie de vous sensibiliser ! Votre baptême catholique ne vous garantit en rien d'aller au Ciel !

Tout ce rituel catholique autour du baptême, du saint chrême et de la confirmation n'est pas sans rappeler les pratiques de l'Ancien Testament : le baptême des bébés correspond à la présentation au temple et à la circoncision qui le fait entrer dans la communauté et la confirmation à 11 ans correspond à la Bar Mitzvah qui signifie qu'il est en âge d'appliquer les commandements de Dieu. Avec ça, on ne comprend pas vraiment le pourquoi de la pratique juive d'onction d'huile des rois, sinon une sorte de nostalgie des pratiques juives que vous combattez en tant que catholique et qui n'appartient pas à la Nouvelle Alliance en Christ ! Enfin soyez logique avec vous-même : la majorité des baptêmes se déroule de nos jours des semaines voire des mois et même pour certains, des années après la naissance. Pourtant cela devrait avoir lieu le jour même de la naissance, comme jadis, car, selon votre doctrine, les enfants non baptisés n'appartiennent pas encore à la communauté catholique et sont alors perdus. Si vous trouvez ça absurde, vous voyez bien que cette doctrine ne résiste pas au bon sens ! Avez-vous si peu de confiance (de foi) en Dieu pour sa capacité à veiller sur vos enfants ? Or Dieu n'honore que la foi, pas les jérémiades !

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à suivre : 3. Le purgatoire