Deux forces spirituelles en présence
Pour bien comprendre ce qui se passe de nos jours et que certaines idéologies politiques minimisent dangereusement pour des raisons purement de clientélisme électoral, il faut se reporter à la géopolitique originelle du Proche-Orient. L’Ancien Testament nous raconte exclusivement l’histoire du peuple d’Israël face à ses voisins que le diable a inspirés pour le détruire dès son arrivée en Canaan. En effet d’Abraham à Moïse les descendants de Jacob étaient trop peu nombreux puis sans danger pour Satan puisque esclaves en Égypte pendant 400 ans. Or en Canaan, nous avons vu qu’il y avait plusieurs peuples descendants de Canaan, le fils de Cham. Puis vinrent s’installer dans l’actuelle région de Gaza et Ashdod les Philistins originaires des îles de la Méditerranée et descendants de Mitsraïm (ce qui signifie oppresseur), lui aussi fils de Cham et fondateur de l’Égypte. Les Philistins se mêlèrent aux Cananéens de la côte. Souvenez-vous de la malédiction vue plus haut concernant Canaan. Au Sud, dans la Péninsule du Sinaï et jusqu’en Arabie se trouvent les descendants d’Ismaël, le fils qu’Abraham eut avec Agar l’esclave égyptienne de Sarah. A l’Orient se trouve d’abord les Madianites, autres descendants d’Abraham avec Ketura, la femme de sa vieillesse auxquels viennent s’intégrer les descendant de Moab fils que Lot, neveu d’Abraham eut avec sa propre fille. Au Sud, ce sont les descendant d’Esaü, le frère de Jacob appelé aussi Edom (rouge) et au Nord, depuis la Mésopotamie ce sont les assyriens et les babyloniens descendants du Cusch, un autre fils de Cham.
Donc, tous ces peuples qui entourent Israël sont pour quelques-uns descendants ou parents d’Abraham soit, pour la plupart, descendants de Cham qui ont tous rejeté Dieu et l’ont même défié avec Nimrod et sa tour de Babel. Remarquez que le Parlement européen de Strasbourg a une forte ressemblance architecturale avec la Tour de Babel du célèbre tableau de Bruegel et je ne crois pas que ce soit un hasard mais une preuve supplémentaire que le même esprit de rébellion est toujours à l’œuvre avec le même objectif de détruire l’épicentre de la chrétienté mondiale à partir de l’Europe parce qu’elle est le miroir inversé de la Babel biblique où Dieu confondit les langues étant la plus importante concentration de langues mondialement parlées. Ainsi, quand les descendants de Jacob prennent possession de Canaan et rejettent les mariages mixtes pour éviter d’être séduits par les dieux étrangers selon la loi de Moïse, le diable lèvent à tour de rôle tous ces peuples contre Israël, en commençant par les plus éloignés généalogiquement donc les descendants de Cham : philistins, assyriens et babyloniens. Or, très vite, au gré des invasions par ses trois peuples dominants, les autres sémites descendants ou parents d’Abraham sont petit à petit intégrés à leurs envahisseurs et adoptent leurs dieux païens tant ils se sont détournés du Dieu d’Abraham lors des 400 ans d’Israël en Égypte. Jusque-là nous sommes environ 1200 ans avant notre ère ce qui signifie que les peuples de cette région qui aujourd’hui descendent des douze tribus d’Ismaël sont certainement réduits à un chiffre voisin de zéro. Mais cela signifie aussi qu’ils sont toujours sous la malédiction de Noé sur Canaan qui les a condamnés à être esclaves de la postérité de Japhet et de Sem, accentué par les mariages mixtes.
C'est ainsi que l'Éternel donna à Israël tout le pays qu'il avait juré de donner à leurs pères ; ils en prirent possession et s'y établirent. L'Éternel leur accorda du repos tout alentour comme il l'avait juré à leurs pères ; aucun de leurs ennemis ne put leur résister et l'Éternel les livra tous entre leurs mains. De toutes les bonnes paroles que l'Éternel avait dites à la maison d'Israël, aucune ne resta sans effet : toutes s'accomplirent. (Josué 21/43-45)
Voilà le contexte géopolitique de l’installation des hébreux sur la terre de Canaan que Dieu leur donne en réponse aux promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob. De nos jours, les peuples ont en partie ou totalement changé mais l’esprit qui les anime demeure le même car il est cette autorité spirituelle qui domine la région, poursuivant, génération après génération le même objectif : détruire les juifs et désormais les véritables chrétiens, les authentiques disciples de Jésus-Christ et non pas les religieux et les théologiens idolâtres qui parlent de Dieu intellectuellement mais ne le connaissent pas, n’expérimentent pas sa présence et n’ont pas de communion avec lui (voir la page sur le Catholicisme). Toutes les autres croyances et philosophies religieuses n’ont rien à craindre de Satan et peuvent continuer leurs pratiques religieuses humaines car elles ne l'intéressent plus puisqu’elles se sont déjà détournées de Dieu. Or le christianisme, pas plus que le judaïsme ne fait du prosélytisme ou ne combattent physiquement les autres confessions.
Le combat est spirituel et c’est Dieu en personne qui le mène : le rôle du Christianisme est seulement d’annoncer la Parole de Dieu, pas de convaincre ceux qui ne veulent rien entendre et choisissent de faire à leur façon, chacun étant libre de choisir entre la Vérité et le mensonge. Vous ne trouverez jamais dans la Bible l’obligation de faire des adeptes par la contrainte ou l’intimidation comme dans l’islamisme. Le chrétien n’est même pas là pour juger : il témoigne de la Vérité et tant pis pour celui qui n’en veut pas, c’est son choix mais il aura entendu parler du plan de salut de Dieu. Le chrétien quant à lui, sera récompensé par Dieu pour son obéissance à manifester l’Amour de Dieu qui est d’annoncer sa Parole et non pas pour le nombre de disciples qu’il aura amené à la conversion : c’est le rôle du Saint Esprit de convaincre ceux qui sont en recherche d’une rencontre avec le Père. Il n’use jamais de la force face aux indifférents et aux incrédules ! Jésus n’a jamais forcé personne à le suivre et il n’est jamais revenu sur ses pas pour harceler celui qui se détournait de lui. Tous ceux qui l’écoutaient, le suivaient de leur propre volonté. La Bible nous dit que Noé annonçait la Parole de Dieu à ses contemporains mais qu’aucun n’a accepté son message et ont tous péri.
Le grand remplacement
Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s'élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume et il y aura en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. Alors on vous livrera aux tourments et l'on vous fera mourir et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. … Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles au point de séduire s'il était possible, même les élus. Voici, je vous l'ai annoncé d'avance. (Extrait de ce que Jésus a dit en Matthieu 24/6-9 et 24-25.)
En général, les sceptiques et les incrédules disent "oui mais il y a toujours eu des guerres, des conflits, des famines, des tremblements de terre". C’est exact mais Jésus dit que nous entendrons parler de guerres, de famines, de tremblements de terres et même de bruits de guerres. Or quand on entend parler d’une chose c’est qu’on ne la vit pas ou qu’on ne la voit pas soi-même mais qu’elle se passe loin de chez nous. N’est-ce pas ce qui définit surtout notre époque où l’information nous arrive tous les jours sur ce qui se passe à l’autre bout du monde. Ce n’était pas le cas dans les siècles précédents. Au fond de nos campagnes personne ne savait en temps réel ce qui se passait en Chine ni même en France ! Quant aux bruits de guerres, il me semble qu’il faut comprendre cette expression comme une tournure de style de la même manière qu’on parle du bruit de bottes pour désigner l’arrivée d’une armée étrangère. Les bruits de guerres ne sont pas à proprement parler des guerres telles qu’on la faisait alors, deux armées sur un champ de bataille. Je crois d’avantage que Jésus désigne toutes sortes de conflits qui génèrent les mêmes résultats qu’une guerre, avec ou sans morts physiques : la guerre contre la drogue, la guerre contre les violences, la guerre des classes, la guerre contre des oppressions, etc. toutes ces choses quotidiennes à notre temps. Le mot de nation est le mot grec ethnos qui, sur les 163 occurrences est traduit principalement par nation (82 fois) ou par païens (68 fois) : il n’est donc pas limité à la notion moderne d’état tel qu’on le définit aujourd’hui, sens plutôt inclut dans l’idée de royaume. Il est plutôt question d’ethnies et de communautés qui s’affronteront parfois dans un même état.
Pourtant, certains de nos contemporains combattent violemment l’éventualité d’un grand remplacement juste par idéologie, révélant quel genre d’esprit les anime, un esprit opposé à l’Esprit de Dieu qui annonce les choses à venir (Jean 16/13). Ils participent activement à la stratégie satanique qui consiste paradoxalement à mettre en avant les vertus bibliques d’amour, de pardon, de compassion, etc. alors qu’ils substituent la Parole de Dieu par toutes sortes de discours humanistes prêtant à l’Islam des valeurs spirituelles qu’il ne connait pas puisqu’elles sont la nature et l’apanage du Dieu de la Bible et de lui seul. Satan n’a ni amour, ni pardon, ni compassion d’où la servitude imposée sur et par l’Islam en accord avec la malédiction d’origine. L’Enfer n’est que ténèbres parce que Dieu qui est lumière n’y est pas, n’est que flammes éternelles parce que seul Dieu est l’eau vive qui donne la vie ; en Enfer il n’y a ni pitié, ni amour car l’amour et la compassion viennent de Dieu et l’Islam ne les connait pas (je parle de la doctrine religieuse pas des sentiments humains). Nier la possibilité d’un remplacement de peuple, de société, de civilisation c’est avoir la mémoire courte ou être inculte ou de très mauvaise foi voire les trois en même temps !
Toutes les civilisations sont fondées et construites autour des principes spirituels qui dictent leurs règles morales et sociales. Il n’existe seulement que deux sources qui, pour l’une d’entre elles se manifeste sous plusieurs formes que l’on appelle les religions (voir la page sur Les religions) même quand il ne s’agit pour la plupart que de philosophies humaines. Toutes les civilisations fondées sur une croyance ont cherché à supplanter la seule civilisation fondée sur la communion avec le Dieu de la Bible, le seul vrai Dieu, le Créateur de toute chose. Intéressons-nous uniquement à l’Islam parce qu’elle est la seule religion au monde suscitée non seulement pour tromper d’abord ceux qui la pratiquent (voir la page sur l’Islamisme) mais aussi pour détruire physiquement les messagers du salut de Dieu pour l’humanité, ne l’oublions jamais. Ce que nous vivons maintenant en Europe a de nombreux précédents dans l’histoire qui nous laisse envisager sans l’ombre d’un doute que les mêmes causes produisant les mêmes effets, les objectifs de l’Islam sont en train de se répéter. Dès sa création, il a conquis rapidement tous des territoires de l’Empire byzantin chrétien sur lesquels il s’est imposé aux illettrés majoritaires à cette époque par la simplicité de ses mensonges doctrinaux au moyen de la déformation volontaire des textes bibliques plus anciens. C’est ainsi que de nombreuses régions christianisés depuis plusieurs siècles comme l’Anatolie conquise par les turcs venus d’Asie centrale ou l’Afrique du Nord ont été assujettis peu à peu au prosélytisme de l’Islam à la chute de l’empire byzantin. Seul l’ex empire romain d’Occident a résisté à la tentative d’islamisation.
De nos jours, les musulmans réclament comme un droit la construction de mosquées dans les pays chrétiens mais ne tolèrent pas l’implantation d’une église et la prédication de l’Évangile dans un pays musulman ! L’Algérie, par exemple, interdit aux chrétiens de prêcher l’Évangile aux musulmans dans le but de les faire changer de religion ou autrement dit, il est interdit à un musulman de devenir chrétien ; à part ça vous êtes libre mais pas sur le plan religieux : comment appelez-vous ça ? Pour moi, ça s’appelle du totalitarisme et cela définit la religion islamique car l’esprit qui l’anime est féodal et tribal. Sa stratégie n’est pourtant pas difficile à comprendre : envoyer le plus grand nombre de musulmans dans un pays chrétien pour, peu à peu, le contrôler par l’effet de masse. Cette stratégie est plus efficace que les conquêtes coloniales du passé surtout qu’elle sait manipuler les opinions occidentales avec les principes chrétiens d’amour et de compassion envers le prochain (voir la page L’étranger et mon prochain) qui sont ancrés dans la conscience occidentale depuis deux mille ans. Curieusement, tous les musulmans des pays où il y a un prétendu conflit entretenu volontairement par les rivalités tribales que génère l’Islam, viennent en Europe pour y installer leur propre organisation clanique au lieu d’être accueillis par les pays musulmans voisins. Ils ne migrent pas non plus dans les pays asiatiques non musulmans parce qu’ils n’y sont pas vraiment les bienvenus.
En Europe, les voix favorables à cette immigration brandissent le prétexte humanitaire en se référant de l’accueil fait aux immigrés du passé en toute malhonnêteté intellectuelle car justement ces immigrés étaient des européens, le plus souvent en provenance de pays chrétiens donc des personnes d’une même morale et d’une même culture spirituelle. Pourquoi les musulmans ne migrent-ils pas pour développer la Musulmanie ? Justement parce que le but est la conquête territoriale par la religion et je reste persuadé que les élites religieuses de l’Islam encouragent cette diaspora pour nous asphyxier et nous déstabiliser. Je peux aisément tenir le même discours avec le communisme, régime aussi totalitaire où les chrétiens sont persécutés et où il est interdit de prêcher l’Evangile qui mettrait fin à leur doctrine. Comment les communistes de nos pays occidentaux ne voient-ils pas l’incohérence de faire référence à nos racines chrétiennes quand leur idéologie au mieux athéiste est le plus souvent contre la prédication de l’Évangile dans les pays qu’ils idéalisent ?
à suivre : Les deux faces d’une même pièce