Roi et maître

Le Roi des rois


Je te recommande devant Dieu qui donne la vie à toutes choses et devant Jésus-Christ … de vivre sans tache, sans reproche jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ qui manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle, amen. 1 Timothée 6/13-16.

Ils combattront contre l'agneau et l'agneau les vaincra parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. Apocalypse 17/14.

Voici deux versets parfaitement connus dans toutes les églises évangéliques du monde et ce, quelle que soit leur dénomination. Ce sont les seuls de la Bible qui emploient l'expression insolite de Roi des rois et Seigneur des seigneurs que nous aimons, à raison, proclamer pour désigner notre Sauveur Jésus. Comme étudié à la page qui traite de la dîme des patriarches dans le cadre des ressour­ces de l'église, un roi représente toujours une divinité dans la Bible (mais pas seulement) c'est-à-dire un être spirituel qui manifeste ses pouvoirs surnaturels par l'intermédiaire d'un homme qui donc est autorisé à régner sur les autres. Notez bien ce concept car il est capital pour la suite de l'étude. A cette époque, un roi pouvait régner seulement sur le territoire d'une ville comme de nombreux récits le relatent avec, par exemple, un roi à Gomorrhe, un roi à Sodome puis un autre à Salem, cités distantes entre elles de seulement quelques kilomètres.

Cette association roi-divinité ne s'est pas arrêtée à l'époque d'Abraham mais a continué quasiment jusqu'à nos jours en passant par tous les rois d'Égypte qui se disaient dieu sur terre et représen­tants du dieu Râ, les rois des cités grecques où tous se référait d'un dieu de leur panthéon, puis les empereurs romains qui étaient considérés appartenir à la caste des dieux de l'Olympe, parfois grâce à la reconnaissance d'un miracle, forcément divin, dans la vie du prétendant au trône. Je pourrai citer d'autres exemples qui attestent du caractère universel de cette association roi-divinité avec notamment les empereurs japonais qui se prétendaient descendre d'une déesse shintoïste. Par ailleurs, lorsque en Genèse 28/18 le récit nous raconte que Jacob verse de l'huile sur la pierre qui lui servait de chevet lors de sa vision de la porte du ciel, cela nous indique que l'huile a toujours symbolisé l'onction d'une chose ou d'une personne sacrée. Le premier roi d'Israël, Saül, fut oint sur ordre de Dieu par le prophète Samuel (1 Samuel 10/1) pour sceller symboli­quement la soumission du roi à l'Éternel, le Dieu qui se révéla à Israël par Moïse.

Avec le christianisme, cette pratique de l'onction royale s'est poursuivie en Occident lors du sacre des rois pour aboutir aux monarchies de droit divin. En France, cette monarchie débute par le baptême de Clovis qui se fait oindre avec l'huile sacrée de l'Ampoule sainte afin de légitimer une royauté venue de Dieu. Tous les rois de France ont perpétué cette tradition catholique qui ne faisait qu'imiter l'Ancien Testament sans tenir compte que, pour que l'association soit légitime, le choix du roi était celui de Dieu annoncé par un prophète et non pas celui des hommes. Combien de rois occidentaux ont régné avec la loi de Dieu dans leur cœur et non pas avec des doctrines religieuses établies au cours des siècles précédents par des théologiens ambitieux ? Probablement aucun, leur piété n'étant que l'accomplissement d'œuvres et de rites ! Mais revenons aux versets introductifs. Remarquez que les deux premiers ne parlent pas exactement de la même personne. Le premier nous désigne Dieu le Père comme étant le Roi des rois qui sera manifesté par l'apparition du Christ en gloire puisque le verset précise que nul homme ne l'a vu ni ne peut le voir : il ne s'agit donc pas de Jésus. Le second passage nous dit qu'il s'agit clairement de l'agneau donc de Jésus. Ainsi, nous pouvons en conclure que l'appellation Roi des rois et Seigneur des seigneurs, ne désigne pas seu­lement Jésus mais la Trinité.

Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers et allèrent au-devant de lui en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël. Jésus trouva un ânon et s'assit dessus, selon qu'il est écrit : ne craint point fille de Sion, voici ton roi vient assis sur le petit d'une ânesse. Jean 12/12-15.

Voilà bien un passage intéressant qui corrobore ce que je viens d'écrire. Que font naturellement les gens et que pensent-ils de Jésus ? Ils acclament Jésus qu'ils recon­naissent comme venant incontestablement au nom de l'Éternel à cause de tous les miracles incroyables qu'il a accomplis pendant les trois années de son ministère et qu'aucun homme n'avait manifestés jusqu'ici. Assurément ce Jésus est bien oint par le dieu d'Abraham et de Moïse, celui dont les prophètes ont annoncé la venue. Il est donc digne d'être roi d'Israël puisqu'il manifeste des œuvres dignes de l'Éternel. A cet instant, personne ne sait qu'il est le Messie sauf ses disciples à qui Jésus demanda, quelques temps auparavant, de ne rien dire à personne (Matthieu 16/16). Souvenez-vous de Nicodème qui, lors de sa rencon­tre avec Jésus, confesse que sans aucun doute tu es un docteur venu de Dieu car personne ne peut faire ces miracles si Dieu n'est avec lui (Jean 3/2). A aucun moment de sa vie Jésus n'a déclaré être le roi d'Israël mais il n'a pas contredit Pilate qui lui demande "es-tu roi ?" Jésus répondant par une phrase ambiguë "tu le dis" ce qui peut se comprendre par "c'est toi qui le dit" ou "tu dis vrai". Mais regardez alors la suite de ce récit :

Les juifs criaient : si tu le relâches tu n'es pas l'ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César. … Pilate dit aux juifs : voici votre roi. Mais ils s'écrièrent : ôte, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : nous n'avons de roi que César. Jean 19/12 et 14-15.

Souvenez-vous qu'un roi représente une divinité donc pour Rome, César. Jésus étant proposé comme roi, il représente aussi une divinité. Nous savons aujourd'hui, en tant que chrétien, que toutes les divinités qui agissent dans le monde naturel sont des démons de Satan qui s'opposent à l'œuvre de Dieu. Les sacrificateurs, des prêtres de Dieu selon la loi de Moïse, renient Jésus en disant ouvertement et en toute hypocrisie que leur roi est César donc que leur source spirituelle est l'esprit qui l'anime, le diable, et non pas l'Esprit Saint de Dieu. Or Jésus lui-même leur avait dit : "vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père". Pilate comprend bien sûr la situation car, malgré son apparente autorité, il est soumis à César, donc au diable, car l'esprit qui l'anime ne peut être qu'un démon qui l'oblige à livrer Jésus pour être crucifié.

Un sacerdoce royal


A celui qui nous aime, qui nous a lavés de nos péchés par son sang et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles, amen. Apocalypse 1/6.

Ils combattront contre l'agneau et l'agneau les vaincra parce qu'il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi. Apocalypse 17/14.

Ce qui est important pour nous et notre position en Dieu se trouve dans ces deux versets où le texte nous parle d'un royaume et d'un sacerdoce royal. Le texte grec fait référence à un peuple de rois plutôt qu'à un royaume. La différence est capitale car un royaume est un régime de gouvernement qui ne définit pas les gouvernés alors que peuple de rois qualifie des personnes. Plusieurs fois j'ai entendu dans les églises que les chrétiens seraient divisés en deux catégories, d'un côté des rois oints pour entre­prendre dans un domaine propre à chacun, oints pour assurer les besoins matériels de l'église locale et d'un autre côté des "sacrificateurs" oints pour assumer les cinq minis­tères de l'église (apôtre, pasteur, enseignant, prophète, évangéliste) avec toutes les personnes ointes pour les aider dans leur mission. Notez que le mot "sacrificateurs" est inapproprié de nos jours car il n'y a plus de sacrifices, Jésus étant le seul sacrificateur une fois pour toutes. La conjonction de coordination et, absente ici mais présente dans l'original grec comme en Apocalypse 5/10, est inter­prétée comme s'il s'agissait de l'addition de deux catégo­ries de personnes conservant la spécialisation matérialiste dans les appels qui perpétuerait la ségrégation entre les Lévites et le reste des tribus de l'Ancienne Alliance au lieu d'y voir les deux fonctions d'une même personne. Pour moi il s'agit bien des deux faces d'une même pièce chez le chrétien, les fonctions de roi et de ministre de Dieu (ou au mieux de prêtre) variant proportionnellement aux appels de chacun. Cela signifie donc que tous les rois sont des ministres et que, par conséquent, tous les ministres sont aussi des rois avec une onction particulière pour exercer le ministère d'intercession car ils règnent sur leur ministère qui est le domaine de compétence que Dieu leur a donné.

En Jean 10/34, Jésus cite un verset du Psaume 82 : "n'est-il pas écrit dans votre loi : j'ai (Dieu) dit vous êtes des dieux" sans faire de distinction entre roi et "sacrificateur" mais confirmant que tous ceux qui sont oints du Saint Esprit, Dieu le Père les considère comme participants de sa nature divine (2 Pierre 1/4 et Hébreux 3/14) ce qui fait de chaque disciple de Christ un roi qui représente Dieu et qui règne sur la mission pour laquelle il a été oint et ce, quelle que soit l'appel. Le verset de 1 Pierre confirme cela en em­ployant sacerdoce royal dans la liste qui caractérise les enfants de Dieu, le mot sacerdoce signifiant, au-delà de la notion de prêtre habituellement déclinée, celui qui est habilité à se présenter devant Dieu, celui qui est agréé de Dieu pour proclamer les louanges de Dieu ou célébrer ses merveilles plutôt qu'annoncer ses vertus devenu vieillot et donc habilité à prier et à intercéder. Remarquez une fois encore dans les mots choisis, dans leur ordre, car tout est dans le détail, que la fonction de roi est mentionnée sous la forme de son adjectif (royal). Cette syntaxe met donc en avant la notion de sacerdoce sur celle de roi qui se réduit à n'être qu'une conséquence donc, à mon avis, la traduction par roi-prêtre me parait incorrecte car inversée : prêtre-roi serait plus judicieuse. De même, l'énumération de Pierre est à l'inverse de la chronologie de notre parcours spirituel ou, par d'autres mots, elle commence par ce que nous de­vons atteindre pour devenir parfait et ressembler à Jésus. Nous sommes d'abord un peuple racheté pour former une nation différente des autres quant à l'esprit qui l'anime afin que chacun devienne une personne agréée de Dieu pour gouverner sur la terre en son nom aboutissant à cette semence, cette nouvelle race spirituelle et non plus char­nelle, capable de mourir à elle-même, à ses intérêts pour que Jésus exprime pleinement sa volonté en nous.

Jusqu'ici, j'ai principalement insisté sur la pre­mière moitié de notre citation de départ, Rois des rois et Seigneur des seigneurs parce qu'en fait les deux sont iden­tiques sur le fond, la différence n'étant que dans l'objet de la mission du roi et celle du seigneur. Ce mot seigneur n'est pas dans la Bible car il est de construction récente pour signifier souverain en ne désignant d'abord que Dieu. Or son étymologie trouve une origine dans le mot latin senior (accusatif de seniorem) signifiant vieux, ancien dans un sens respectueux (l'Ancien des jours). Bien sûr aujourd'hui ce n'est pas avec cette définition que nous devons l'enten­dre mais réellement dans celle de maître, dont la défini­tion traduit mieux les mots hébreux adon (adonaï) et rabbi. Ce dernier devrait être traduit dans nos Bibles par mon maître car il est le possessif de rabb qui, lui, signifie maître.

Si j'ose me lancer dans l'approche d'une différence biblique entre roi et maître j'en donnerai les définitions suivantes. Le roi est celui qui est oint pour gouverner par l'exercice de sa volonté qui est, elle-même, inspirée de Dieu lorsqu'on est chrétien alors que le maître (chrétien) est celui qui est oint pour gérer les biens, quels qu'ils soient, matériels ou pas (un talent par exemple) et les personnes que Dieu lui a confiés et dont il est responsable, qu'il en soit propriétaire ou pas. Compte tenu de ce qui a été dit précédemment, tous les chrétiens sont donc à la fois roi, sacrificateur et maître. Le roi pour l'exercice de la volonté de Dieu, le sacrificateur pour l'exercice de la louange à Dieu et le maître pour la gestion du patrimoine qui appartient à Dieu, que ce soit des choses matérielles ou des personnes. L'homme en tant que chef de famille est considéré comme le maître de sa maison et doit donc la gérer avec la sagesse de Dieu : c'est déjà tout un program­me alors maintenant, si en tant que chrétien vous me dites que vous ne savez pas quel est votre appel, vous y mettez de la mauvaise volonté car il suffit de commencer avec les petites choses du quotidien !

Le monde aussi a ses rois et ses maîtres selon ce même principe décrit ici car l'autorité est un principe spirituel. La seule différence, et elle est bien entendu capitale, c'est que le monde est soumis à Satan, l'esprit du mal qui s'est approprié la terre à la chute d'Adam. Toutes les autorités dans le monde sont inspirées par lui afin d'aveugler les hommes et les empêcher de connaître la Vérité de Dieu. La Bible le résume en parlant de l'esprit du monde ou de Babylone qui s'oppose à l'Esprit de Dieu. La très grande majorité des dirigeants de la planète, qu'ils soient gouvernants, hommes d'affaires, autorités médiati­ques ou spirituelles ne prêchant Jésus comme Seigneur et Sauveur selon la Bible, sont inspirés par le Prince des ténè­bres comme l'appelle la Bible et dont le seul but est de préparer la venue de l'Antéchrist qui obligera tous les hommes à l'adorer par la mondialisation que nos élites mettent en place et qui facilitera son avènement. Je sais, vous n'y croyez pas. Pourtant il suffit de voir les œuvres de tous les dirigeants de la planète concernant l'asservisse­ment des peuples pour comprendre que les prophéties de l'Apocalypse sont en train de se profiler (voir la page sur les idéologies politiques).

Car en lui (Jésus) ont été crées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Colossiens 1/16.

Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu et les autorités qui existent ont été inspirées de Dieu. Romains 13/1.

En tant que chrétiens Dieu nous demande de nous soumet­tre aux autorités mais je crois qu'il faut regarder diverses traductions pour mieux appréhender ce dont il s'agit. La version Second ci-dessus nous dit que les autorités ont été inspirées de Dieu. Le verbe inspiré génère une ambiguïté car il peut être compris comme signifiant que Dieu donne ses directives aux autorités par l'Esprit ou bien que ce qui est inspiré est le principe même du système d'autorité, les autorités terrestres étant calquées sur le modèle céleste. Or, à mon avis, cette ambiguïté est levée dès lors qu'on remplace inspirées par instituées qui est la bonne traduc­tion du verbe grec tasso. La version Chouraqui a "ordon­nées" qui est aussi une variante de ce verbe comme arran­ger, décider ou fixer. En revanche, la version de la Bible du Semeur est plus développée et confirme donc cette tra­duction : les autorités qui existent ont été mises en place par Dieu. Ainsi, nous comprenons mieux qu'en nous ordonnant d'être soumis aux autorités il s'agit davantage de la fonction que de l'homme qui l'incarne. En effet, comment Dieu pourrait nous demander d'être soumis aux hommes en position d'autorité inspirés par l'enfer ? L'auto­rité en tant que principe existe bien mais elle est dans les mauvaises mains. Hitler était l'autorité de l'Allemagne mais la seule chose que les chrétiens avaient à faire c'est de prier pour qu'il tombe. C'est exactement ce qui se passait dans l'Ancien Testament quand Dieu faisait mourir tous les rois tant ils étaient possédés de l'esprit de l'enfer, ayant franchi le point de non retour. Alors bien sûr, vous allez me citer 1 Timothée 2/1 :

J'exhorte donc avant toutes choses à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâce pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité afin que nous menions une vie paisible et tranquille en toute piété et honnêteté.

Une fois encore je pense que ce passage est mal interprété compte tenu de ce que j'ai dit plus haut. Bon mettons de côté les actions de grâce qui ne posent pas de problème puisqu'il s'agit seulement de remercier Dieu pour les autorités qui agissent selon sa Parole car, pour en revenir à l'exemple précédent, il ne viendrait à l'idée de personne de remercier Dieu pour Hitler ou les dictateurs et certains dirigeants actuels ! En revanche, concernant les prières, les supplications et les requêtes cela inclut toute demande pour enlever le pouvoir et l'autorité à ce genre de personnage et d'une manière plus large à tous les oppresseurs ou autres élites arrogantes. La fin du verset nous dit que la prière doit nous conduire à une vie paisible et tranquille dans la piété c'est-à-dire dans le respect et la crainte de Dieu, dans l'amour de Dieu et dans l'honnêteté ce qui exclut tous ces dirigeants corrompus, pervers et cyniques qui n'ont aucun désir de marcher selon Dieu. Nos prières sont les armes pour que Dieu les enlève de leurs positions d'autorité et de pouvoir afin d'avoir la vie paisible selon Dieu. Ephésiens 6/12 nous expliquent pourquoi toutes ces autorités humaines agissent de la sorte :

Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

La majorité de nos dirigeants n'étant pas conduits par l'Esprit de Dieu pour rendre la vie agréable et paisible à leurs gouvernés, ils sont donc inspirés par le monde des ténèbres. Ils peuvent se sentir intouchables mais en accomplissant, conscients ou pas, les desseins de l'enfer, ils seront coupables devant Dieu et jugés plus sévèrement. Il n'y aura pas la possibilité de faire appel et encore moins de corrompre la justice de Dieu comme vous en aviez l'habi­tude sur terre ! Plus vous exercez le pouvoir et l'autorité sans Dieu et plus vous serez juger sévèrement pour vos actes. Idem pour tous ceux qui exercent un travail d'admi­nistration des personnes ou sont en situation de monopole dans les services de la nation (transports, énergie, santé, etc.) et qui abusent de leur situation pour rendre la vie des autres plus dure, seront jugé pour leur indifférence face aux difficultés qu'ils imposent aux gens qu'ils sont censés aider en tant que service public. Tout se paiera un jour !

Mais par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu qui rendra à chacun selon ses œuvres, réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité mais l'irritation et la colère à ceux qui par esprit de dispute sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Romains 2/5-8.

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