Le catholicisme au sens large 2/4

 
3. Le purgatoire

L'église catholique est la seule à enseigner l'existence d'un purgatoire avec son corollaire qu'est la prière pour les morts destinée à accélérer leur purification afin qu'ils sortent de ce lieu. Cet enseignement, avec celui d'un baptême que je qualifierais d'assurance-vie, contribue largement à rendre passifs, négligents et endormis ceux qui adhèrent par tradition à ces pratiques. En résumé, vous croyez que Jésus est mort pour vous racheter du péché, donc par cette grâce qui manifeste l'amour de Dieu, en tant que catholique, vous pensez avoir l'assurance du salut par votre baptême mais, comme vous avez vécu selon votre propre volonté, sans vous soucier de Dieu, vous êtes conscient de ne pas être qualifié pour plaire à Dieu alors vous êtes très content de passer par un endroit de purification qui vous autorisera à entrer dans le Ciel. Bref, quoi que fut votre vie, vous entrerez à la fin dans le Ciel. Je vous encourage vraiment à revoir vos convictions au plus vite si vous ne voulez pas avoir des surprises : tout cela est une doctrine diabolique qui vous trompe et vous éloigne toujours plus de la Vérité car la Bible est très claire à ce sujet.

L'idée d'un purgatoire comme lieu de purification des âmes qui meurent en état de grâce mais pas totalement pures est d'abord due à Augustin d'Hippone, encore lui. Il propose une notion de peines expiatrices dans l'au-delà où les âmes sont purifiées du mal afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour rentrer dans le Ciel. Pour commencer, je ne sais pas ce que veut dire mourir en état de grâce et comme sans doute vous non plus, si ça se trouve vous n'avez pas droit au Purgatoire alors, je m'interrogerais sur cette croyance ! Le purgatoire (et le mot qui le désigne), furent définitivement introduits dans l'église catholique vers 1170 à partir d'une seule source acceptée par les canons catholique et orthodoxe : les deux premiers livres des Maccabées pour les catholiques, les quatre pour les orthodoxes. Les Maccabées étaient une famille juive qui organisa la révolte face à la domination grecque. Ces livres sont donc d'abord des livres historiques. Cette introduction tardive corrobore notre discours sur la construction politique et religieuse de l'église catholique qui ne fait qu'empiler des rites et des traditions dont l'origine n'est pas la Parole de Dieu mais des sources humaines.

En effet, pas plus que le protestantisme, le judaïsme n'a jamais introduit dans son canon biblique ces livres écrits à partir du IIe siècle avant Jésus-Christ alors même qu'ils sont à l'origine de la fête juive de Hanoukka toujours pratiquée. Ils sont considérés comme des livres historiques sérieux mais ils n'apportent rien de plus à la révélation biblique. D'ailleurs Jésus qui, dans sa vie terrestre a cité la Thora (la loi), les Prophètes, les Psaumes et les Proverbes, n'a jamais cité un seul ver­set des Maccabées et par la suite, le Nouveau Testament dans lequel est censé vivre le chrétien, n'y fait jamais référence. Voici le seul verset extrait du second livre des Maccabées (12/40 puis 43-45) et utilisé par les catholiques pour justifier le purgatoire et la prière pour les morts :

Or ils trouvèrent sous les tuniques de ceux qui avaient été tués des choses consacrés aux idoles qui étaient à Jamnia, et que la loi interdit aux Juifs; il parut donc évident à tous que c'est pour ce motif qu'ils étaient tombés … Après avoir fait une collecte, il envoya douze mille drachmes d'argent à Jérusalem, pour offrir un sacrifice pour leurs fautes, ayant de bonnes et de religieuses pensées touchant la résurrection car s'il n'avait pas espéré que ceux qui avaient été tués ressusciteraient, il eût regardé comme une chose vaine et superflue de prier pour les morts et il considérait qu'une grande miséricorde était réservée à ceux qui étaient morts avec piété. C'est donc une pensée sacrée et salutaire et c'est pourquoi il présentait un sacrifice expiatoire pour les morts, afin d'absoudre leurs fautes.

Maintenant abordons ce passage en le comparant au reste de la Bible car, comme nous l'avons cité aussi pour l'Islam, le verset suivant nous éclaire sur la façon de faire (la justice) de Dieu :

J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli. Ésaïe 46/10.

Dans l'Ancien Testament, il y a plusieurs récits similaires à celui-ci où Israël perd une bataille parce qu'une partie du peuple avait péché. C'est notamment le cas dans le livre de Josué au chapitre 7 ou dans le premier livre de Samuel du chapitre 4 à 7 où le peuple périssait devant les Philistins parce qu'ils se prosternaient, entre autre, devant les statuts des Baals et des Astartés. A aucun moment, dans tous les récits des batailles que livra Israël, il n'est jamais question de faire un sacrifice pour les défunts et encore moins de prier pour leur salut. Dans le texte des Maccabées tout est affaire d'interprétation car d'une part rien dans le texte ne permet d'affirmer qu'il existe un purgatoire et d'autre part comme le texte original en hébreux n'a jamais été retrou­vé, on ne peut pas vérifier la véracité du récit, tant de textes s'étant révélés falsifiés lors des copies successives par divers courants pour justifier leurs dogmes. De plus, si Dieu avait révélé cette pratique il existerait plusieurs versets dans d'autres passages de la Bible qui le confirmerait comme c'est le cas lorsqu'il est question d'établir une vérité spirituelle incontestable. Le mot "Enfer" ne figure pas dans la Bible sous ce terme car sa racine est moderne mais son concept est remplacé par le "Séjour des morts" dans l'Ancien Testament (75 occur­rences) ou "Géhenne" dans le Nouveau Testament (12 occurrences) mais rien quant au purgatoire, pas une seule allusion d'un tel endroit dans le monde spirituel. A partir d'un seul verset pris dans l'Ancien Testament où il existe souvent des variations de traduction dues à la langue d'origine, il est très facile de générer des tas d'interprétations pour en faire des rites voire des dogmes qui s'accordent mal avec l'ensemble et le cœur même de Dieu révélé en Jésus. Maintenant comparez avec la réponse de Jésus à la crucifixion lorsqu'un des deux brigands crucifiés avec lui reconnait sa position de criminel :

Pour nous c'est justice car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Seigneur souviens-toi de moi quand tu seras entré dans ton règne. Jésus lui répondit, je te le dis en vérité aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. Luc 23/41-42.

Qu'a fait ce brigand ? Simplement reconnaitre que sa sentence était juste en plaidant coupable alors que Jésus était innocent. Il n'a pas eu le temps de se purifier de tous ses péchés pourtant Jésus ne lui a pas répondu : "moi je vais au paradis mais toi tu vas d'abord passer par un purgatoire." Non, il l'a assuré d'aller directement au Paradis (le Sein d'Abraham des juifs), lui, un criminel. Et dès lors, que penser de la messe d'enterrement avec son rituel sorti on ne sait d'où mais en tous cas pas de la Bible et qui démontre une méconnaissance totale des Écritures ? Songez que le prêtre demande même à qui le veut de se munir du goupillon d'eau bénite pour bénir le corps : mais personne chez les catholiques ne comprend donc ce que signifie le mot "bénir" ? Et en plus bénir la seule partie de l'homme vouée à la corruption ? Je vous conseille de lire la page le concernant ! Si vous ne l'avez pas encore compris, après la mort, toutes les prières sont vaines car c'est sur terre qu'il faut vivre une vie selon Dieu :

Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.. Romains 8/5-8.

Si vous n'avez pas l'Esprit de la Parole de Dieu pour la mettre en pratique et que vous viviez selon l'esprit du monde, vous pouvez être baptisé, vous n'appartenez pas au Christ et n'êtes donc pas sauvé : votre avenir est en Enfer. Si vous ne savez pas ce que Dieu appelle la chair lisez la page correspondante. Tout ce scénario du purgatoire, des prières pour les morts lors des messes payantes (les indulgences) comme si par l'argent, les vivants pouvaient raccourcir le temps de purification des défunts dans un purgatoire hypothétique, tout cela est très séduisant, étant en somme, une sorte de seconde chance de se mettre en règle avec Dieu après la mort maintenant que vous n'avez plus que ça à faire. Hélas c'est entièrement faux. Soit vous êtes réellement converti et vous suivez les instructions de Jésus pour changer de vie et auquel cas, vous êtes sauvé par la foi en sa parole, soit vous vivez constamment dans la transgression à la Parole de Dieu en négligent le sacrifice de Jésus et votre place est avec votre père spirituel, le diable, qui, lui, est en Enfer. Les messes pour les morts sont donc une véritable escroquerie sans fondement et Dieu ne laissera pas impuni tous ceux qui les pratiquent et font croire aux fidèles qu'il est possible de racheter l'âme d'un défunt qui a transgressé consciemment la Parole de Dieu, ce serait même injuste pour les autres, ce qui ont obéit à Dieu. C'est trop tard pour lui. Le choix n'est possible que dans cette vie. Lisez donc ce que Jésus enseigne par une parabole et dont l'épilogue est ici reporté :

Dans le séjour des morts (donc en Enfer) le riche leva les yeux et tandis qu'il était en proie aux tourments il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein (1). Il s'écria : père Abraham aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse car je souffre cruellement dans cette flamme. … Je te prie père Abraham d'envoyer Lazare dans la maison de mon père car j'ai cinq frères pour qu'il leur atteste ces choses afin qu'ils ne viennent pas dans ce lieu de tourment. … Et Abraham lui dit : s'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait.
(Luc 16/ 23-24, 27-28 et 31).

(1) Jusqu'à la résurrection de Jésus, pour les juifs, les sauvés allaient dans le "Sein d'Abraham" qui était un endroit à part dans l'Enfer et que les grecs ont appelé Paradis. La Bible nous dit que Jésus est alors descendu dans l'Enfer libérer les captifs qui s'y trouvaient (les morts dans la foi en Dieu), tous ceux qui avaient obéit à la loi de Moïse.

Supposé que vous soyez un homme riche. L'un de vos fils se moque de vous et fait tout ce que vous détestez toute sa vie sans jamais venir vous voir sauf quand il a besoin de quelque chose alors que votre autre fils vous obéit parce qu'il vous aime. Comment réagi­riez-vous ? Pourquoi voulez-vous que Dieu veuille partager son éternité avec vous quand vous l'avez ignoré toute votre vie ? "Parce que Dieu est amour" dites-vous ? Oui c'est vrai et c'est même le seul attribut de Dieu que les religieux mettent en avant en oubliant de vous prévenir que Dieu est juste et que sa justice a condamné votre désobéissance dès Adam : "Car le salaire du péché, c'est la mort." (Romain 6/23) et que "Dieu veille sur sa Parole pour l'exécuter" (Jérémie 1/12). Par d'autres mots, la récolte (le salaire) de votre désobéissance (la trans­gression) est la mort spirituelle (privé de la présence de Dieu, donc en Enfer), c'est une conséquence indiscutable sinon il ne serait pas écrit : "Dieu use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse mais voulant que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3/9). Seul Jésus peut annuler votre condamnation.

 

4. La pénitence et les œuvres


Sous ce point nous verrons que le fossé avec la Parole de Dieu se creuse un peu plus par l'asservissement à de nouvelles pratiques religieuses qui n'ont aucun fonde­ment biblique. Une fois de plus, seule l'église catholique enseigne cette pratique de la confession de ses péchés à un prêtre, lequel vous demande, pour leur absolution, de faire acte de contrition sous la forme de récitations de prières mécaniques et dont le nombre est laissé à l'appré­ciation du confesseur ou, "dans les cas les plus graves", sous la forme de sortes de mortifications. Nous ne traite­rons pas de cette pratique complexe que l'église catholi­que considère être un sacrement c'est-à-dire un acte réclamé par le Christ alors qu'aucune parole de Jésus ne saurait lui être directement reliée. Nous nous conten­terons, comme pour chaque point, de comparer cette doc­trine à l'enseignement du Christ et des apôtres.

La théologie catholique divise le péché en trois catégories : les péchés capitaux, ceux à l'origine des autres, les péchés véniels définis comme étant contre la loi naturelle ou divine sans perte d'état de grâce (état qui semble être ici un synonyme de l'acquisition du salut) et enfin les péchés mortels dont la gravité et leur acte volon­taire font perdre cet état de grâce et vous amènent en Enfer. Voilà résumé ce qu'enseigne le catholicisme. Or rien dans la Bible et l'enseignement du Christ n'autorise cette hiérarchie du péché construite au fil des siècles par la philosophie théologique de multiples auteurs si ce n'est, une fois de plus, son mimétisme avec la loi de Moïse. En effet, la Thora répertorie et hiérarchise les péchés et attribue pour chacun un sacrifice correspondant à l'impor­tance de la faute. Or le sacrifice est toujours public et pratiqué par le sacrificateur ; le sacrifice effectué, le pécheur repart pardonné jusqu'à la prochaine faute sauf que dans la loi de Moïse le sacrifice avait un coût proportionnel à la faute. Le mimétisme est alors presque total  : je vais voir le prêtre et lui confesse mes péchés pour lesquels il "prescrit" une sentence de prières à réciter qui, ici, ne coûtent rien au confessé. Il existe, dans cette approche, non seulement une confusion entre plusieurs degrés d'évaluation de la désobéissance mais aussi une grande méconnaissance de la relation entre Dieu et ce qu'il définit lui-même comme étant ses fils en rapport avec la définition originelle de la Bible des mots "père" et "fils" : le "père" désigne "la source" et "le fils" en désigne "le prolongement" ou autrement dit le fils spirituel est identique au père, un même cœur, une même pensée, un même esprit. N'oubliez pas que dès l'origine l'homme et la femme ont été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu et que Christ est venu aussi pour rétablir cette état : "Devenez les imitateurs de Dieu comme des enfants bien-aimés" (Éphésiens 5/1). Vous pouvez être imitateurs de Dieu puisque le fils (le prolongement) est de la même nature. Dans le meilleur des cas vous êtes l'incarnation complète de la Parole de Dieu dès qu'elle devient votre quotidien (donc lisez la Bible) et dans la majorité des cas, parce que vous n'êtes pas encore fils, vous incarnez la pensée et l'esprit de l'Enfer puisque vous mettez en prati­que les principes charnels du monde (nous y reviendrons en détail). Observez ce que Jésus dit en Jean 8/44-45 aux religieux de son temps (donc à ceux qui auraient dû savoir) et où il définit la source (le père) du mensonge :

Vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne se tient pas dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds car il est menteur et père du mensonge. Et moi parce que je dis la vérité vous ne me croyez pas.

L'Écriture nous enseigne que le péché n'est pas l'acte mais la nature de l'humanité depuis la désobéissance d'Adam : "C'est pourquoi comme par un seul homme (Adam) le péché est entré dans le monde et par le péché la mort … Ainsi donc comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes …" (Romains 5/12 et 18) Or si Dieu a créé l'homme à son image comme nous l'avons vu, les descendants d'Adam dans la chair ont perdu cette ressemblance : "Adam âgé de cent trente ans engendra un fils à sa ressemblance, selon son image" Genèse 5/3. Personne ne peut se débarrasser de cette nature de péché qui s'exprime par la transgression de la Parole de Dieu. Le péché est notre nature et la transgression en est sa conséquence. Jésus est donc venu pour nous réconcilier avec le Père en crucifiant la nature charnelle du péché une fois pour toute afin que nous ayons la pleine liberté d'accéder directement à la justice de Dieu. Plus besoin d'intermédiaires comme jadis sous la loi.

Confesser son péché, ou plutôt sa transgression devrions-nous dire, signifie la reconnaitre et l'avouer ; c'est un acte personnel entre nous et Dieu, entre nous et la personne que l'on a offensée ou envers laquelle on a mal agi. Pas besoin de se retrouver devant un prêtre et de prati­quer ce rituel de litanies. Dans toute la Bible il n'est jamais enseigné de confesser ses fautes devant le sacrificateur ou devant un homme quel­conque. En revanche, la confession peut être publique afin que ceux qui l'entendent soient fortifiés et rendent collectivement gloire à Dieu.

Si nous confessons (reconnaissons) nos péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. (1 Jean 1/9)
Confessez maintenant votre faute à l'Éternel, le Dieu de vos pères et faites sa volonté. (Esdras 10/11)
Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait. (Actes 19/18)
Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ; j'ai dit : j'avouerai mes transgressions à l'Éternel et tu as effacé la peine de mon péché. (Psaumes 32/5)
 

Je voudrais attirer ici l'attention de nombreuses personnes de confes­sion catholique qui ont une incohérence quant à la relation biblique entre l'offense et le pardon. Combien de fois n'ai-je pas entendu et peut-être vous l'avez-vous-même dit : "cette personne m'a fait trop de mal, je ne lui pardonnerai jamais". Je vais juste vous citer trois versets dont un que vous connaissez par cœur mais que, visiblement, vous ne mettez pas en pratique ; donc vous transgressez volontairement l'ordre de Dieu que pourtant vous récitez comme un perroquet !

Alors Pierre s'approcha de Jésus et dit : combien de fois pardonnerai-je à mon frère lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : je ne te dis jusqu'à sept fois mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. (Matthieu 18/21-22)
pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé. (Matthieu 6/12)
Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.(Matthieu 6/14-15)
 

Maintenant, si beaucoup de choses vont mal dans votre vie, ne cherchez plus la source : vous avez un problème avec l'offense donc un problème de pardon y compris envers peut-être quelqu'un de mort comme votre père ou votre mère par exemple. Tant que vous ne vous en libérez pas, votre âme en souffre. Seul Jésus peut vous libérer de l'offense. Vous pouvez aller voir tous les "psy" que vous voulez, dépenser des sommes importantes pour vous sentir mieux, suivre toutes les pratiques bouddhistes ou zen qui vous feront croire que ça ira mieux par vos efforts, vous ne parviendrez jamais à arracher de votre cœur ce que Satan y a planté en vous persuadant, en plus, que ces pratiques orientales arriveront à vous guérir : il joue sur tous les tableaux de votre crédulité et ça durera toute votre vie, vous mourez dans votre offense ! Enfin un mot par rapport aux œuvres. Mais qu'est ce pour Dieu une bonne œuvre ? Les versets suivants nous renseignent précisément sur ce que Dieu attend de ses fils :

Que le Dieu de paix qui a ramené d'entre les morts … notre Seigneur Jésus vous rende capable de toute bonne œuvre pour l'accomplissement de sa volonté et fasse de vous ce qui lui est agréable.(Hébreux 13/20-21)

Ici on voit qu'une bonne œuvre sert à accomplir la volonté de Dieu et confiance que vous lui témoignez par votre obéissance, lui est agréable. Le verset suivant nous indique que le moteur est seulement l'œuvre de la foi.

Nous rendons continuellement grâce à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières, nous rappelant sans cesse l'œuvre de votre foi.(1 Thessaloniciens 1/3)

Seules les œuvres de la foi dirigées par Dieu lui sont agréables puisque ce sont celles que Dieu fait par notre intermédiaire, nous mettant au service de sa volonté en toute confiance ; cela ne vient pas de nous et s'oppose ainsi à ce que la Bible appelle les œuvres charnelles c'est-à-dire celles faites avec nos propres capacités et avec des motivations charnelles (se faire bien voir, par exemple). Cela ne veut pas dire que les œuvres faites avec nos propres forces ne sont pas bonnes mais simplement qu'elles satisfont notre nature humaine comme quelque chose que l'on fait pour Dieu au lieu de faire avec lui celles qu'il a préparées d'avance, pas celles qu'on a choisies de faire tout en déso­béissant par ailleurs.

Car c'est par la grâce que vous êtes sauvé par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créé en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions. (Ephésiens 2/8-9)
Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. (1 Corinthiens 3/9)
Gardez-vous de pratiquer votre justice (votre propre façon de faire) devant les hommes pour en être vus autrement vous n'aurez point de récompense auprès de votre père qui est dans les cieux. (Matthieu 6/1)
 

Tout ce que l'on fait pour compenser nos fautes devant Dieu comme c'est le cas des actes religieux au lieu de croire par la foi au pardon permanent de Dieu, la Bible nous dit qu'on a déjà reçu notre récompense. Tous ces gens qui parcourent les rues à Pâques en se flagellant ou tous ceux qui montent à genoux un prétendu chemin de croix pour expier leurs fautes ne sauraient être agréables à Dieu car il n'a jamais demandé de s'auto-justifier : Jésus a déjà tout accompli pour nous réconcilier avec le Père. Ce qui est agréable à Dieu c'est accepter sa façon de faire (sa justice) et pas la vôtre au travers de sacrifices qui vous rendent désobéissant :

Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers (vos offrandes en pénitence). (1 Samuel 15/22)
 

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à suivre : 5. La célébration de la messe