Nous avons vu précédemment que la dime mosaïque était un échange entre le territoire qui aurait dû revenir aux lévites en Canaan et les autres tribus qui, pour compenser, devaient donner un dixième de la récolte des principales productions agricoles pour nourrir les lévites. C'est la même logique que la loi du jubilé décrite en Lévitique 25 où le prix de la terre est lié au nombre de récoltes jusqu'au jubilé (versets 14-16) et non pas à sa valeur intrinsèque susceptible d'être spéculée. Tout cela est conforme à la mentalité que Dieu veut que nous ayons quant à la notion de propriété : la terre est à lui et il promet de pourvoir à nos besoins en tant que gestionnaire de ses biens terrestres. Cela est contraire au système du monde qui s'est approprié la terre et ses richesses en s'appuyant sur ses efforts pour subvenir à ses besoins (tel Caïn) et assouvir sa cupidité en détruisant les perfections visibles de Dieu.
Les terres ne se vendront point à perpétuité car le pays est à moi car vous êtes chez moi comme étrangers et habitants (Lévitique 25/23)
Ce verset confirme que seule la terre de Canaan acquise par Dieu est le support de ses lois : "quand vous serez entré dans le pays que je vous donne." On pourrait arguer que toute la terre appartient à Dieu mais le verset parle seulement du pays où ces lois s'appliquent au peuple de Dieu. Dans la Nouvelle Alliance, les païens évangélisés par Paul étaient totalement étrangers à ces lois. Ils ne pratiquaient pas la dime et encore moins le jubilé ; Paul ne leur a jamais demandé de le faire car les juifs hors d'Israël ne le faisaient pas non plus. Au contraire, dans Colossiens 2/16 il nous dit "que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune ou des sabbats : c'était l'ombre des choses à venir mais le corps est en Christ."
Il ne parle pas des dimes car elles n'existaient pas à Colosses ! Alors de nos jours qu'est-ce qui pousse les églises même les plus éclairées à s'accrocher à ces lois ? Par respect pour leurs dirigeants respectifs et par humilité face à leur sacerdoce, je souhaite écarter un manque de foi ou de courage à baser les ressources de l'église locale sur les offrandes volontaires bien qu'ils demandent à leurs fidèles d'avoir la foi pour donner la dime par obéissance à des règles qui n'ont aucun sens aujourd'hui. Je préfère alors pencher pour une méconnaissance profonde de la loi de la dime et des prémices telle que vous venez probablement de découvrir les réalités de leur existence et de leur application. Dans le premier cas, la foi n'est plus celle de l'église, collective, en tant que corps mais elle se repose sur la foi individuelle des membres qui la composent si bien que tout est à l'envers et demeure en l'état par des arguments qui ne sont qu'une suite de sophismes entretenus. Ce n'est pas à l'église à avoir foi en ses membres mais aux membres à avoir foi dans la nation chrétienne conduite par Dieu.
Évidemment, on ne change pas du jour au lendemain des dizaines d'années d'habitudes et encore moins les mentalités dans l'organisation des communautés à supposer que, d'abord, cette mauvaise pratique soit reconnue. Je reste persuadé que le versement obligatoire d'une dime, le plus souvent effectué de manière désincarnée par des virements programmés et appliquée à tout type de revenus n'exprime plus les débordements de liesse et les festivités auxquelles Dieu s'attendait quand le peuple apportait ses dimes à Jérusalem. Dieu se réjouit de nous voir heureux grâce à lui mais payer une dime comme on paie sa facture EDF ou ses impôts, même par reconnaissance, n'a pas le même impact. En aparté je félicite tous les pasteurs qui organisent, sous quelles que formes que ce soit, des festivités dans leur congrégation, afin de laisser la joie d'être ensemble s'exprimer plusieurs fois par an. Or associer de nos jours une dime que même le système de Babylone qui l'inventa ne pratique plus aux systèmes dématérialisés de nos sociétés n'est rien de plus qu'un oxymore révélateur d'inefficacité. N'oubliez pas le voyage que devait faire le donateur avec ses produits pour aller les partager à Jérusalem et se réjouir collectivement. Or si nos dimes ne sont plus cela, il faut changer progressivement les ressources des églises pour arriver à un équilibre entre l'aspect pragmatique et la joie du partage devant Dieu qui le glorifie ce qui est le plus important.
9. Abandonner un totem inadapté
Cette tradition plus dogmatique que biblique s'intègre dans une réflexion plus vaste quant à l'organisation de nos congrégations dans cette nation chrétienne diluée parmi les nations que vous retrouverez sous l'onglet "Organiser". Il s'agit ici d'une solution pragmatique qui vise à en finir avec cette dime anachronique qui, comme nous l'avons vu, n'a même jamais respecté dans nos églises l'essence de son application voulue par le Seigneur. Alors bien sûr, vous pouvez continuer à croire que vos appels à la donner sont légitimés par les versets que vous citez ou vous pouvez maintenir la pratique en ne l'appelant plus dime. Pourtant, ne pouvant plus vous référer à ces versets si souvent utilisés pour titiller les consciences, toutes ces pirouettes ne transmettront que confusion et absurdité. Je me plais à croire qu'il y a encore du bon sens dans les églises mais pour que votre opinion ne soit pas biaisée, j'ai une révélation à faire en écho avec le préliminaire : je n'ai aucune ambition de gloire et ne cherche pas à me prendre pour une sommité spirituelle, loin de là. J'ai juste étudié en profondeur divers thèmes depuis des années et je soumets le fruit de ces recherches à votre sagacité afin d'éveiller votre curiosité et d'attirer votre attention sur ces traditions surannées. Je sais bien qu'en tant que pasteur, vous passez tous les jours des heures dans la présence de Dieu mais, pour paraphraser Jésus, si tu peux prouver par la Bible que cette étude est erronée, montre-le moi sinon pourquoi me méprises-tu, moi, ton frère ? J'ai aussi lu que Dieu ne faisait pas de favoritisme et qu'il était souverain pour utiliser quiconque dans une œuvre ponctuelle en vue de l'édification du corps de Christ. Est-ce aussi une erreur ?
Ne peut-on pas dire aussi que, s'il ne vous a rien dit à ce sujet c'est peut-être parce que vous vous êtes accommodé des interprétations traditionnelles qui, et je le comprends très bien, apportent une vraie sécurité financière qui rassure dans la gestion des congrégations ? Visiblement dans aucune église en France, Dieu ne parle pas non plus de la Création afin d'équiper au moins nos jeunes face à la théorie du transformisme dans les écoles et personne ne s'en émeut. Visiblement aussi, Dieu ne semble pas très prolixe en France quant à d'autres thèmes qui feraient de nous une force de pensées dans la nation. Un jour mon pasteur m'avait expliqué que Dieu ne pouvait pas nous parler dans un domaine précis tout simplement parce que, soit nous n'avons pas la connaissance pour comprendre soit parce que ça ne nous intéresse pas. Bref, faites comme vous voulez. Je n'ai fait que synthétiser la Parole alors comment pourrais-je avoir tort en parlant la Vérité ? Donc, pour en revenir à la dime et lui trouver un financement de substitution plus adapté et plus pragmatique dans son application en attendant que les chrétiens se comportent comme une nation sur le plan collectif et comme des philanthropes sur le plan individuel, je crois qu'il est souhaitable d'envisager deux axes d'action pour garantir le financement de nos églises locales :
- une contribution individuelle
- des investissements collectifs basés sur des dons
En France, le statut juridique des églises est essentielle-ment associatif et fait référence à la loi de 1901. Ce sont donc des structures qui ne sont pas autorisées à générer des bénéfices mais rien ne les empêche de générer des revenus et dans cette phrase les deux axes sont exprimés. Dans toutes les associations, en plus d'éventuelles conditions d'admission définies dans les statuts, il faut s'acquitter d'une adhésion souvent annuelle pour rester membres. Son montant est fixé par l'autorité désignée dans un règlement intérieur. Maintenant, si on observe que toutes les collectivités et donc les associations, sont soumises à deux types de dépenses il nous faut en parallèle y affecter deux types de recettes afin d'être cohérents, transparents, lisibles et surtout, efficaces. Partout, il est question de dépenses de fonctionnement et de dépenses d'investissements sauf dans la majorité des églises où tout rentre dans un pot commun avec affectations et orientations des recettes selon la sensibilité du responsable. Or être membre c'est aussi pouvoir émettre des idées, proposer des initiatives ou intégrer des projets enthousiasmants. C'est semble-t-il une évidence qui pourtant échappe à beaucoup de chrétiens et d'églises quand une telle organisation reposerait bien des pasteurs et ouvrirait des perspectives !
10. Proposition de financement adapté
Dans le reste de notre vie, on dit faire partie de telle ou telle association (parfois plusieurs) et de ce fait, on s'acquitte d'une cotisation qui sert à en assurer son fonctionnement (salaires, charges, etc.) et d'éventuels projets. Dans le cas d'une nation, être membre c'est être acteur de la vie économique et sociale. Un citoyen ne change pas de nation chaque année ou au cours de l'année comme le font certains chrétiens qui passent d'une église à l'autre parce qu'ils ne comprennent pas le contrat moral de l'engagement qui les impliquerait dans des projets ; ce ne sont que des consommateurs religieux sans conviction. Dans nos communautés tout vient d'en haut or pour Dieu tout doit venir d'en bas, de la famille et de ses initiatives organisées dans une structure créée pour les faciliter. Assez de religiosité, une nation ne gagne pas en renommée par sa doctrine mais par sa puissance économique, financière et sociale. Pourquoi devons-nous dépenser notre argent dans les structures du monde pour beaucoup d'activités de notre quotidien alors qu'il serait très facile de les créer dans nos églises, soit en propre soit en commun avec d'autres ? Qu'y a-t-il de difficile si le monde le fait ?
Vous l'aurez compris, les dépenses de fonctionnement doivent être couvertes par les adhésions de ses membres en remplacement de la dime mosaïque. A l'instar de ce que Néhémie mit en place lors de la reconstruction du temple et basé sur ce que Dieu demanda à Moïse, le montant annuel de l'adhésion ne saurait donc être proportionnel aux revenus puisque les membres jouissent tous de la même manière du fonctionnement de l'association :
Le riche ne paiera pas plus et le pauvre ne paiera pas moins d'un demi-sicle (Exode 30/15) par année pour le service de la maison de notre Dieu (Néhémie 10/32)
Parce que nous sommes chrétiens et censés vivre par la foi, je distinguerai malgré tout deux niveaux d'adhésion qui seront très facile de définir pour chaque membre en fonction par exemple de leur situation économique sur l'année en cours (pas de leurs revenus, je le répète) :
Le montant de l'adhésion est alors calculé à partir du budget des dépenses annuelles de fonctionnement divisées par le nombre de membres en y appliquant la pondération définie par les catégories ci-dessus. Le montant de ces adhésions doit couvrir la totalité du budget des dépenses de fonctionnement. Ainsi, tout est planifié à l'avance pour l'année et plus besoin que les pasteurs s'inquiètent pour savoir si les factures courantes pourront être honorées. Ce n'est pas dans le domaine des contraintes que la foi de l'église (bien souvent sur les épaules seules du pasteur) doit trouver son accomplissement mais dans les projets utiles aux actions de l'église pour montrer au monde la gloire de Dieu et accroître sa renommée. Au temps des apôtres il n'y avait pas d'impôts sur le travail, pas de CSG, de cotisations sociales obligatoires, il n'y avait pas d'impôt sur les constructions, pas d'impôt foncier, pas de taxes sur les ordures ménagères, il n'y avait pas d'assurances obligatoires, etc. c'est à dire une somme de contraintes susceptibles de mettre trop souvent à l'épreuve une foi inutile pour couvrir tous les besoins de l'œuvre. Comprenez bien ce que j'écris : un apôtre comme Paul avait besoin de foi pour que Dieu pourvoit à ses besoins (logement et nourriture pour l'essentiel et encore la Bible nous dit qu'il travaillait en plus de prêcher l'évangile). Il s'attendait bien à Dieu pour cela et non pas aux hommes ; il n'avait pas besoin de mobiliser sa foi sur des choses matérielles pour assurer sa mission mais seulement sur le surnaturel. Pourquoi aujourd'hui se créer de l'incertitude quand nous pouvons nous en affranchir par la planification ? La dime ne le permet pas car par définition elle est variable, rien ne garantie qu'elle soit donnée et c'est une œuvre de la loi.
Les dépenses de fonctionnement correspondent aux frais engagés chaque année pour permettre à la communauté d'avoir une existence légale. On y trouve alors d'une manière non exhaustive les postes suivants : salaires et charges sociales des ministres et du personnel s'il y en a, le loyer ou les remboursements des prêts affectés à l'immobilier, les consommables de tous ordres (électricité, eau, papier, produits d'entretien, essence, chauffage, etc.), les impôts et taxes, etc. bref tout ce qui concerne la vie de la communauté tous les jours. Il est tant que les membres soient responsabilisés quant à la vie économique de leur église locale. En effet, c'est à l'ensemble des membres de manifester la foi pour la vie financière de l'église aussi est-il plus pragmatique d'opérer par adhésion pour financer les charges fixes incompressibles du fonctionnement et responsabiliser toute les membres. Vous pouvez vous interroger aussi quant à la définition des membres car dans les églises il y a souvent beaucoup de fréquentateurs qui viennent quand bon leur semble et ne sont pas actifs dans la vie de l'église locale.
Le statut de membre ne peut être alors défini que par des critères objectifs établis par la communauté afin de les distinguer des fréquentateurs qui eux, se comportent comme des consommateurs. Au début c'est normal mais quelques mois plus tard cela ne l'est plus car un chrétien doit être planté comme un arbre pour porter du fruit. Ces critères peuvent être une formation interne de membre, accompagnée d'un engagement quelconque dans la vie matérielle de l'église autre que financière car, contrairement à nombre d'associations dans le monde, dans l'église ce n'est pas l'adhésion qui fait le membre mais seul le membre s'acquitte d'une adhésion. Je voudrais vous faire remarquer que dans la Bible, le mot hébreu que nous traduisons par "foi" est traduit par "adhésion et adhérer" chez Chouraqui et que le mot "amen" signifie à l'origine "sincère et vrai" qui se rattache au verbe "amn" signifiant "être fidèle" ou "croire" dont dérive "emouna" la foi ! La foi d'un chrétien devrait se traduire par une adhésion entière à son église, une fusion avec elle dans la mesure où celle-ci est dirigée par le Saint Esprit.
En ce qui concerne les offrandes volontaires (ou les dons), je pense qu'elles devraient pouvoir être ciblées si le donateur le mentionne en la mettant dans une enveloppe afin d'aider un service ou un projet spécial de l'église. Les différents types de projets que devrait avoir une église et un groupe d'église dans le cadre d'une nation chrétienne seront l'objet d'un autre thème dans l'onglet Organiser. A l'instar des divers épisodes que nous avons vus lors de la construction du tabernacle ou du temple, les offrandes pour des projets plus ou moins ambitieux devraient être accompagnées de cette joie collective à donner lors de réunions spéciales afin que chacun voie l'enthousiasme de tous et que Dieu en soit glorifié. Je crois que cela ferait plaisir à tout le monde d'organiser des fêtes pour donner comme le monde sait le faire et tel que nous l'avons décrit pour la deuxième dime.
Bien entendu il faudrait d'abord que les églises commencent à raisonner en termes d'investissements non plus seulement pour améliorer leur immobilier mais de l'investissement qui leur procurerait des revenus supplémentaires et une influence dans la société au lieu du contraire. Dieu envoie des compétences dans les églises mais celles-ci n'ont aucune structure pour qu'elles s'expriment à quelques rares exceptions près, souvent sous-employées. C'est dommage de négliger ce potentiel qui devrait être la lumière du monde aussi dans les talents que Dieu nous donne. L'église devrait initialiser des projets, les compétences des chrétiens, s'en emparer et les financer pour la rendre autonome dans divers domaines car nous "importons" tout du monde, nous en sommes dépendants et nous nous en accoutumons ! Or, par un effet pervers, la dime devient même un obstacle aux investissements immobiliers ou économiques auxquels les pasteurs soupirent et que pourraient développer certains membres d'une église locale juste parce qu'en donnant la dime, le chrétien considère qu'il a répondu à ses obligations financières selon la loi de Moïse enseignée par les églises. Désormais pour lui, c'est à l'église locale de gérer son argent en adéquation avec les investissements quand ils existent puisqu'il n'est pas sollicité à y prendre part et qu'on ne le consulte jamais sur le projet comme on consulterait un partenaire.
Pour conclure très brièvement cette étude, je citerai d'abord deux versets suivis des commentaires d'un homme de Dieu célèbre, Derek Prince :
Il prit de même la coupe après le souper et la leur donna en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est répandu pour vous. (Luc 22/20)
Le péché n'aura point de pouvoir sur vous puisque vous êtes non sous la loi mais sous la grâce. (Romains 6/14)
La dime est la loi et la nouvelle alliance est dans le sang de Jésus ; dès lors il ne saurait y avoir "aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ qui marchent selon l'Esprit" et non pas selon la loi de la dime mosaïque. Dans son livre "Le réveil à venir" Derek Pince écrit :
La loi et la grâce s'excluent mutuellement. … Il y a deux implications logiques à ce verset (de Romains). Première-ment, vous ne pouvez pas être à la fois sous la loi et sous la grâce. Vous ne pouvez pas les combiner et vous ne pouvez pas les avoir ensemble. Vous devez vous décider et choisir l'une ou l'autre. (page 111)
Souvenez-vous, Dieu ne nous motive jamais par la culpabilité. … il n'est pas bon que les gens donnent de l'argent sur un sentiment de culpabilité. (page 141 et 142)
Dans son livre "L'expiation" (page 150) il nous dit aussi : "Le monde ne nous hait pas parce que l'Eglise ne le gêne pas." Je pourrai aisément paraphraser : le monde ne nous hait pas parce qu'il ne nous envie pas ! La création attend la révélation des fils de Dieu nous dit la Bible mais le Monde est naturel et l'Eglise une entité spirituelle. Or le propre d'une révélation c'est d'aller d'un monde vers l'autre, ici du monde spirituel vers le monde naturel afin de la rendre visible car la chose révélée qui vient du ciel est cachée, voilée pour le monde naturel. Donc la révélation doit prendre une forme visible à l'instar de Dieu fait homme en Jésus. Tant que nous ne démontrons pas le spirituel nous n'attirons pas la curiosité des païens qui se satisfont de leurs propres "religions charnelles" mais si nous nous révélons concrètement en tant que système différent qui a du succès, nous attirerons leur attention et leur donnerons des raisons de nous envier ou de nous haïr. Jésus faisait des miracles aux yeux de tous et sa renommée attirait les foules. Jésus fait bien sûr toujours des miracles mais en Europe, ils ne sont reconnus comme tel que dans l'Eglise. Les miracles économiques, culturels et sociaux auraient le mérite d'être perçus par les païens qui soupirent après nous et après les fruits de la grâce de Dieu dans nos communautés trop inaudibles, trop invisibles à mon goût !
Fin de cette étude